Magali
Nombre de messages : 2506 Age : 31 Passion : Ressentir Coup De Coeur Livresques : La mante au fil des jours - Christine renard + J'irai cracher sur vos tombes - Boris Vian + Le Rêve - Emile Zola + L'insoutenable legereté de l'être - Milan Kundera Préférences Littéraires : Boris Vian, Emile Zola, Jean-christophe Grangé, Milan Kundera. Date d'inscription : 22/06/2008
| Sujet: Concours de JABONZ : Ecrit de Magali Sam 15 Nov - 16:05 | |
| J'ai fait plutôt court ! A ce moment, un éclair s’écrasa au milieu de la forêt qui se trouvait à quelques centaines de mètres de la ferme de Myan. Tax fut pris de panique et échappa à son éleveur. - Tax ! cria celui-ci, reviens, espèce de bourrique.Il ne pouvait poursuivre son cheval, sa hanche le faisait trop souffrir, & les travaux de la ferme l’épuisaient suffisamment, mais il avait une peur blanche du feu, il ne voulait pas qu'elle brûle. Evidemment, quelque chose lui disait dans son subconscient « Myan, regarde, il fait beau, pourquoi il y a eu un éclair ? », Et s’il n’avait été paniqué, Myan aurait compris qu’il se dirigeait droit vers une aventure hors du commun, qu’il n’était certes pas prêt d’oublier. IL traversa la plaine en priant pour que Tax revienne de lui-même, au pire, il pourrait toujours mener une enquête avec sa camionnette, il était le seul dans le coin à avoir un cheval de cette envergure. On le retrouverait rapidement. Il courrait maintenant, le bruit assourdissant de l’éclair l’avait étourdi un moment, & il reprenait ses esprits au fur & à mesure de sa course folle & bancale. Il pénétra dans la forêt automnale, dont les couleurs chatoyantes l’avaient toujours détendu. Quoi de plus reposant que les feuilles d’arbres tombant sur le sol dans un frémissement inaudible ? Quoi de plus agréable que les senteurs des champignons & des mousses au milieu des noix et des châtaignes fraîchement tombées ? Il ralentit sa course, sa jambe lui jouait encore des tours. En des temps normaux, il se serait demandé s’il avait le temps de couper un peu de bois pour se cuire des châtaignes, il se serait questionné sur sa cheminée qu’il fallait absolument ramoner avant l’hiver, et si l’odeur délicieuse qu’il sentait était l’odeur du cèpe ou du sanguin. Mais non, en cet instant, son esprit était focalisé sur une toute autre senteur, qui emplissait la forêt ; une odeur de brûlé, mais aussi une odeur étrangement … Comment dire ? Une sorte d’odeur salée, qu’il n’arrivait pas à expliquer. Alors il le vit, au milieu des cendres et des décombres, le passage s’était ouvert. | |
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