GossipGirl
Nombre de messages : 1070 Age : 34 Passion : lire et écrire Coup De Coeur Livresques : Tous les romans de Guillaume Musso et Marc Lévy, Sauvage de Maryse Maligne et Une vie est passée de Stéphanie Bonzi. Préférences Littéraires : J'aime tous les genres mais avoue être une adepte de la Chick-Lit. Date d'inscription : 18/01/2009
| Sujet: Marie Mancini, premier amour de Louis XIV et reine de France Sam 7 Nov - 16:00 | |
| Chacun d'entre nous a, au moins un jour, voulu réécrire l'histoire. La nouvelle qui suit, en est un exemple. J'espère qu'elle vous plaira et j'aimerais beaucoup avoir vos avis. Bonne Lecture. Marie Mancini, premier amour de Louis XIV et reine de FranceMarie Mancini fut le premier amour du roi Louis XIV. Elle était la nièce du cardinal Mazarin. Cependant, elle ne fut jamais reine de France car Louis XIV épousa alors Marie-Thérèse pour stopper la guerre avec l'Espagne. Marie fut alors envoyé en exil à Brouages jusqu'à son mariage avec le prince Colonna. Ce qui va suivre est une fiction mais pas n'importe quelle fiction. A travers elle, je change le cours de l'histoire, chose que l'on a tous rêvé de faire un jour dans sa vie. La demoiselle s'avança jusqu'au trône et salua son souverain. Depuis quelques temps, elle partageait beaucoup avec le roi son temps libre et la vivacité de son esprit, comme sa sœur, la comtesse de Soissons, auparavant. Le roi devait partir à la guerre et Marie ne pouvait le retenir. La nuit précédant cet entretien, elle avait beaucoup réfléchi et prit une décision importante. Elle respira un grand coup et s'adressa à lui.
- «Votre Majesté, je souhaiterais vous accompagner à Calais.
- Mademoiselle Mancini, je ne crois pas que ce soit une excellente idée. La place d'une femme n'est pas à la guerre. Je vous l'ai déjà rappelé plusieurs fois, ma nièce.
- Monsieur le cardinal, c'est à moi d'en décider, répondit le roi. Et non à vous.
- Bien votre Altesse, termina le cardinal."
Louis XIV se tourna alors vers Marie Mancini, la nièce du cardinal Mazarin. Aucune femme de la cour n'avait à l'envier. Elle ne collait en rien à l'idéal féminin. Elle avait des cheveux de jais, longs et soyeux, relevés en un magnifique chignon décoré de perles de nacre et de saphir. Ses yeux étaient grands et noirs, une lueur ambrée les éclairaient quand elle souriait. Elle possédait une taille fine, dépourvue de rondeurs, et était plutôt grande comparée à la reine, petite et blonde. Elle portait une magnifique robe bleue de Prusse en soie rebrodée d'or, faisant ressortir les saphirs de ses cheveux et de son cou fin, blanc et gracile, tel celui d'un cygne. Le roi devait partir à la guerre et Marie tenait à l'accompagner. Si elle restait ici, elle aurait la peur de perdre l'homme qui occupait ses pensées jour et nuit. Elle n'osait le lui avouer car son oncle l'éloignerait en la mariant à un noble de la cour, comme sa sœur Olympe, aujourd'hui comtesse de Soissons.
- « Pour quelles raisons souhaitez-vous m'accompagner, ma chère Marie ? Le cardinal a entièrement raison sur le fait que la place d'une femme n'est point à la guerre mais à la cour.
- Je pourrais aisément partager avec vous mes lectures quotidiennes et mes connaissances sur les mythes gréco-romains. Ne sont-ils pas vos lectures favorites votre Majesté ?
- C'est exact ma chère. Vous savez me toucher en plein cœur. Et bien soit, je vous permets de m'accompagner. Mais vous resterez cependant loin du champ de bataille. Je tiens à être sûr de pouvoir partager mes connaissances avec vous sans avoir la peur qu'il vous arrive quelque chose.
- Merci infiniment, votre Grâce. Je serai une excellente compagne de voyage, je vous le promets.
- Et bien ce problème est résolu. Ne faites pas cette tête mon cher ami. Votre nièce sera en sécurité. Maintenant, préparons-nous au départ.
- Tout de suite, votre Altesse, dit le cardinal, vexé. »
Le médecin sort de la chambre du roi, visiblement résigné.
- « Mon Dieu ! Le roi est malade, il se meurt. Qu'allons-nous faire ?
- Attendre et prier Marie. C'est la seule chose qui reste à faire, lui répondit le médecin.
- Nous sommes à Compiègne. Le roi doit être ramené au palais, auprès des siens. Il ne doit pas rester ici, où la guerre fait rage.
- Nous le ferons Marie, nous le ferons. »
Marie pénétra dans la chambre du roi. Il avait une forte fièvre et il délirait. Elle s'agenouilla au pied du lit et prit la main royale. Elle la baisa et se mit à pleurer, en priant pour son salut. Marie se promenait dans les jardins du palais, profitant du soleil et du doux parfums des roses. Elle s'assit alors sur le banc et ferma les yeux. Ses prières avaient été entendues. Le roi allait beaucoup mieux et Marie avait été présente à chacune des étapes de sa convalescence, se rapprochant de plus en plus du roi. Durant toute cette période, son attachement pour le roi, qui était déjà de l'amour, s'est intensifié et Marie a pour Louis XIV un amour pur et sincère, un amour vrai qui pourrait vaincre tous les obstacles. Elle était là, dans ses réflexions, respirant le vent et les fleurs quand une voix s'adressa à elle.
- « Me permettez-vous de m'asseoir à vos côtés ma chère Marie ?
- Je ne peux rien vous refusez, votre Majesté, lui sourit la nièce de Mazarin.
- Je le sais bien Marie. Votre dévouement envers ma personne est sans limite. Je suis déjà jaloux de l'homme que vous épouserez.
- De quoi me parlez-vous ?
- De vous ma douce Marie. De vos mains sur les miennes, de vos pleurs et de votre soutien durant ma triste période d'agonie. Vous avez tant fait pour moi, je vous en dois la vie. Je suis encore roi de France par vos attentions, votre soutien et votre amour. Oui, Marie, je sais que vous m'aimez. Quand je délirais, j'entendais vos pleurs et votre voix me rassurant mais surtout vos mots d'amour. J'ai, par ailleurs, un aveu à vous faire ma chère, ma douce Marie. Je suis à vous, mon âme et mon corps vous appartiennent.
- Je vous en prie Majesté . . .
- Ne me repoussez pas Marie, je ne le supporterai pas. Je vous aime et peu importe ce que ma mère en pense. Certes, le Seigneur ne vous a pas attribuée la fortune que vous méritiez mais je n'ai pas besoin de cela pour savoir ce que je ressens au fond de mon être pour vous, Marie. Il est vrai que je ne peux encore vous promettre le mariage mais ne suis-je pas le roi ? N'est pas moi qui décide ? Ne vous en faites plus Marie, je suis auprès de vous et ce jusqu'à ma mort. »
A ces mots, Louis XIV se mit à genoux devant la brune italienne. Il prit ses mains dans les siennes et les baisa ardemment. Marie lui sourit, heureuse de savoir que Louis l'aimait en retour. Elle lui caressa tendrement les cheveux, n'osant trop aventurer ses mains ailleurs. Pas la suite, le roi agrippa Marie par la taille et enfonça sa royale tête aux creux des plis de soie de sa robe, tout contre son ventre, doux et chaud. Le monde n'existait plus pour eux à cet instant. Les jours ont passé. Fontainebleau a trouvé sa reine en la personne de Marie Mancini. Le roi donnait de magnifiques bals et fêtes et Marie y était somptueuse, dans des robes faites des plus belles étoffes de l'Europe. Elle y rayonnait, prenant alors sa revanche sur ces sœurs que sa mère a toujours favorisé car elles étaient rondes et blondes alors que Marie était brune et fine. Mais ce qui faisait le bonheur de Marie, heureuse auprès du roi, risquait de bientôt disparaître. En effet, la reine Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin étaient opposés à leur amour, jugeant que leur union devant Dieu serait une mésalliance. De plus, Mazarin était en négociation avec le roi d'Espagne, Philippe, pour un mariage royal avec sa fille Marie-Thérèse et ainsi réunir les deux royaumes. Marie n'aimait pas son oncle et ce dernier le savait. Si Marie devenait reine, elle le congédierait sans aucun doute et l'empêcherait de continuer à vivre ce qu'il vivait actuellement. C'est pourquoi, d'un commun accord avec la reine, il envoya Marie à La Rochelle, pour l'éloigner de Louis qui devait rencontrer sa future épouse. Entretemps, Louis avait enfin promis à Marie le mariage et comme gage de son amour, lui avait donné la clef de son cœur. Une clef en étain recouverte d'or et de saphir. Marie partit donc le cœur confiant pour La Rochelle et ensuite Brouages, jolie citadelle où elle s'y installa, la clef contre son cœur. Durant plusieurs jours, elle attendit des nouvelles de son souverain, marchant le long des remparts, les yeux sur l'horizon. Mais aucune nouvelle ne vint jusqu'à elle. Marie commença alors à désespérer et croire que Louis l'avait abandonnée pour de bon, qu'il avait épousé l'autre Marie, la fille de Philippe, roi d'Espagne. Elle se résigna à ce que leur amour s'éteigne aussi doucement qu'il était entré dans son cœur. Mais elle continua malgré tout à porter la clef de Louis, souvenir de ce qui lui restait du roi de France. Mais ce 9 juin 1660, il arriva une chose qu'encore aucun roi de France n'avait osé faire. L'amour allait être plus fort que le devoir. Louis XIV allait tracé son destin d'homme, et non celui de roi. Alors qu'il devait épousé l'infante d'Espagne, Louis s'enfuit du palais et partit pour Brouages. Marie n'avait cessé d'occuper ses pensées et il ne pouvait se résoudre à la perdre pour le bonheur de son peuple mais surtout pour la réputation de sa mère et de son parrain, le cardinal Mazarin. Sans prévenir ces deux derniers, il alla rejoindre celle qui incarnait l'amour pur et vrai. Il n'arriva qu'en fin d'après-midi à Brouages. Marie, qui avait fini par se dire que le roi avait préféré suivre son peuple que son cœur, était dans l'église. Elle priait sur son triste sort. Elle portait une jolie robe blanche. A croire que le destin était en la faveur de Louis. Quand il entra dans l'église, il chercha sa dulcinée du regard. Lorsqu'il la vit, agenouillée et priant, une force puissante lui insuffla un sentiment de tendresse, d'amour et de courage qu'il n'avait encore jamais ressenti. Il se dirigea vers Marie qui ne l'avait pas vu arrivé.
- « Et bien ma chère, vous priez ?, lui demanda-t-il.
- Votre Majesté !, s'exclama Marie en se tournant vers lui. Vous ici ! Mais ne devriez-vous pas être auprès de votre fiancée ?
- Quelle fiancée ? C'est vous ma fiancée Marie, c'est vous qui avez la clef de mon cœur et personne d'autre. Pourquoi épouserai-je une femme que je n'aime point alors que vous m'aimez d'un amour sincère et pur ? Marie, je suis venu ici, à Brouages, pour vous épousez. Et ce aujourd'hui même. Peu importe que l'évêque ne soit point là, la seule chose qui compte, c'est notre amour. Le reste n'a pas d'importance pour moi et vous ?
- Mais . . .
- Je suis roi de France, ma douce. C'est à moi de décider et non à ma chère mère et mon parrain qui souhaitent m'enfermer dans un mariage sans amour. Venez Marie, allons voir le prêtre. Ce soir, nous serons mari et femme, nous serons roi et reine de France par la volonté de Dieu. »
Louis prit alors la main de Marie et se dirigea vers l'autel. Ensuite, un couple d'amoureux qui passaient devant l'église furent choisis comme témoins au mariage de Louis, roi de France, fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, et de Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin, parrain de Louis. C'est ainsi que Marie devint reine de France. Dans la véritable histoire de Marie Mancini, Louis épousa Marie-Thérèse le 9 juin 1660 à Saint Jean de Luz. Elle s'exila à Brouages jusqu'à ce qu'elle accepte enfin d'épouser le prince Colonna que son oncle lui avait proposé. Elle lui donna trois enfants. Louis n'assista pas à son mariage cependant, il l'aida à refaire sa vie loin de son mari quand celui-ci la rejeta. Elle mourut en 1715, seulement quelques mois avant Louis XIV, à Pise. | |
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BeautifulScar
Nombre de messages : 19 Age : 27 Passion : Lire, Sport Coup De Coeur Livresques : La ballade l'impossible Haruki Murikami Préférences Littéraires : Amélie Nothomb Date d'inscription : 31/12/2009
| Sujet: Re: Marie Mancini, premier amour de Louis XIV et reine de France Mar 5 Jan - 23:23 | |
| Très belle histoire, très touchante. Par contre pour ce passage : Aucune femme de la cour n'avait à l'envier. Elle ne collait en rien à l'idéal féminin. Elle avait des cheveux de jais, longs et soyeux, relevés en un magnifique chignon décoré de perles de nacre et de saphir. Ses yeux étaient grands et noirs, une lueur ambrée les éclairaient quand elle souriait. Elle possédait une taille fine, dépourvue de rondeurs, et était plutôt grande comparée à la reine, petite et blonde. Elle portait une magnifique robe bleue de Prusse en soie rebrodée d'or, faisant ressortir les saphirs de ses cheveux et de son cou fin, blanc et gracile, tel celui d'un cygne. C'est un peu paradoxal, tu as écrit ''Aucune femme de la cour n'avait à l'envier. Elle ne collait en rien à l'idéal féminin.'' et puis ensuite tu la décris en utilisant des adjectifs mélioratifs et tu ne cesses de ne faire son éloge... Sinon, j'aime bien l'Histoire à ta façon , c'est vraiment très bien écrit, tu devrais insister sur la passion et l'amour entre le Roi et Marie. Quelques améliorations à faire, mais bravo quand même | |
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GossipGirl
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| Sujet: Re: Marie Mancini, premier amour de Louis XIV et reine de France Dim 10 Jan - 23:41 | |
| Merci je prends note. En fait, elle ne collait pas à l'idéal féminin de l'époque. Toutes les femmes sont grosses et blondes ( dsl du terme ) et elle est le contraire. Il est vrai que je n'ai pas beaucoup insisté sur la passion car je ne voulais que cela soit trop long mais je pense l'améliorer à nouveau. | |
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BeautifulScar
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| Sujet: Re: Marie Mancini, premier amour de Louis XIV et reine de France Dim 10 Jan - 23:43 | |
| Ha d'accord, j'aurais du me taire ne connaissant que peu de choses concernant cette époque .. | |
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