Dans les Bois ~ Harlan Coben

DANS LES BOIS



1985. Paul Copeland est un jeune animateur de camp d'ados. Une nuit, alors qu'il s'est éloigné du camp pour retrouver Lucy, sa petite amie, quatre jeunes disparaissent, dont sa soeur, Camille. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera la mort des ados à un serial killer qui sévissait dans la région. Vingt ans plus tard, Paul est devenu procureur. Alors qu'il plaide dans une affaire de viol, il est appelé pour l'identification d'un corps : pour lui, pas de doute possible, il s'agit de Gil Perez, un des garçons qui avait disparu dans les bois. Pourquoi les parents du jeune homme s'obstinent-ils à nier son identité ? Si Gil était bien vivant pendant ces vingt ans, y a-t-il un espoir pour que Camille le soit aussi ? Que s'est-il réellement passé dans les bois cette nuit-là ? (evene)

Mon avis : Un roman de trop je crois. J'ai beau me dire que Coben a un talent incroyable pour mystifier tout et pour sortir des polars qui en valent le coup, je finis par croire qu'il se répète. Il s'agit ici encore d'une sombre histoire de famille, où personne n'est ce que tout le monde croit qu'elle est et où la plupart des personnages joue un double jeu soit par vengeance soit par nécéssité. Ca en devient crevant, parce qu'à chaque fois on se dit "ah voilà le coupable ! ' et bien non, a chaque fois il y a un fait nouveau qui se rajoute. C'est ce qui fait un bon polar, certes vous avez raison. Mais là, a force, ça en devient fatiguant.

J'aurais aimé ce polar si je n'avais pas lu d'autres livres de Coben, et ... Comme il s'agit de sa dernière sortie, je pensais qu'il y aurait un petit quelque chose en plus, et bien non... Comparé à son compère francais, Grangé, il stagne. C'est fort dommage, ma lecture en a été alterée, bien que je n'ai pas laché ce roman de 500 pages en deux jours. L'histoire nous porte, et on a qu'une envie c'est continuer, et le seul point qui me turlupine c'est que ce soit encore une histoire de famille. C'est stressant vraiment. Et en plus on comprend de moins en moins vers la fin de l'ouvrage. A la dernière ligne, j'étais larguée. Coben en fait trop quand il peut faire simple et avoir quand même fait un bon roman !