Pour Sade je pense que n'importe qui sachant un minimum manier la notion de persuasion pourrait convaincre le monde entier qu'il est un grand artiste.
Après tout, les idées de notre monde passent exclusivement par la persuasion, par les sentiments, plutôt que par la raison. Ceci peut s'appliquer aux arts, n'est ce pas?
Enfin, je n'en suis pas sûr... Et puis ceci n'est pas vraiment mon point de vue, juste une analyse s'imposant nescessaire au fil de ma reflexion.
A vrai dire, cette phrase "Il existe des normes, libre à nous de les interpreter comme bon nous semble." résume tout à fait le sujet.
Le non conformisme n'est au fond qu'une interpretation extrême des normes, et une nouvelle norme en soit.
Ou peut être autre chose. Peut être que justement, il n'existe pas de normes, d'où la diversité de pensées qui régit notre éspece, ainsi que la diversité des structures de notre biosphére, et que cette notion même de "normes" n'est qu'une conséquence de notre conscience, de manière à appréhender plus facilement (en la reniant, en s'accordant une importance fictive) l'idée que nous ne sommes rien d'autre qu'un assemblage de molécules, tous aussi insignifiants (C'est d'ailleurs la seule notion d'égalité qui existe... C'est d'ailleurs la seule notion qui existe...)
L'art serait donc une forme de déséspoir innavoué, l'illustration d'une crainte de l'oubli, de l'inconnu, et osons le dire, de la mort. Dans ce cas tu as raison Cha-pline. Mais cela implique que l'art n'est qu'un mensonge, puisque émanant d'être conscients aux plus profonds d'eux même de leur disparition future
Sur ce sujet, la lecture de La possibilité d'une île de Michel Houellebecq, s'avére très enrichissante, mais seulement dans une certaine mesure.
Finalement, les normes existent sans vraiment exister. Je pense que cet antagonisme entre la nature et la conscience humaine tend simplement à prouver la non unicité du concept de "realité", et l'art dépend tout simplement de ce concept.
Et puis, je ne pense pas que ce post ait un sens. Cependant je reste convaincu de son interet, sans doute parce que je m'accorde une certaine supériorité, par cette "philosophie" du dimanche qu'est "la mienne"...
EDIT: Quelques exemples de l'absurdité des normes dans la nature:
-Les déformations génétiques ("Elephantman" etc), pouvant cependant se contredirent par le fait qu'elles soient rares, mais s'appliquent néanmoins à plus d'une personne.
-L'impossibilité de la science à comprendre toute l'organisation de l'univers et à déterminer définitivement s'il est finit ou infini. Se contredisant peut être par la "courte" durée des études scientifiques et plus largement, de l'acceptation de la science (et de la raison)
Enfin, personellement, je croit en cette absurdité, parce qu'elle me confére certains avantages, me donnant ainsi une forme de différence, de déviance positive, par rapport à l'espèce. Je défendrai donc ardemment ma thése, même si je suis en partie conscient qu'elle est érronée.
Paradoxalement, cette conscience de mon erreur confirme mon hypothése pusique, de cette manière, je ne m'installe dans aucune norme.
En conclusion, l'art n'est qu'un pretexte pour illustrer notre impuissance. J'irais jusqu'à dire que l'homme est l'art, tout simplement parce que ce dernier n'a pas de "consistance" sans le premier.
L'art est une notion émanant de l'inteligence, et comme tout notion, elle est humaine.