Que serais-je sans toi ? - Guillaume Musso

Résumé :

Gabrielle a deux hommes dans sa vie.
L'un est son père, l'autre est son premier amour. L'un est un grand flic, l'autre est un célèbre voleur. Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son coeur. Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel. Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble.
Mais il y a des duels dont l'issue inéluctable est la mort. Sauf si...

Mon avis :

La réputation de Musso n'est plus à faire, n'en déplaise à certain. Lorsque l'on ouvre l'un de ses bouquins, on sait à quoi s'attendre : des personnages qui s'aiment à en mourir, un suspense bien maîtrisé et des citations en chaque début de chapitre. Il est indéniable de dire que Musso a un vrai talent : celui de savoir captiver l'attention de ses lecteurs, le tout avec une douceur inouie. Cependant, ce dernier livre n'est, selon moi, pas son meilleur ; Guillaume a déjà fait mieux. C'est avec plaisir que l'on croise Martin, le personnage principal, dans Paris : cela change des USA. Mais l'intrigue sentimentale se mêle à une enquête policière, certes intéressante mais on sent bien que ce n'est pas le polard qu'il maîtrise le plus. Les liens qui nouent les 3 personnages sont interessants, mais peut-être un peu trop gros pour être crédibles...
Il n'empêche que cela reste un livre divertissant, dévoré en 1 journée : le genre de livre qu'on a du mal à poser, même pour ne pas en dire que du bien par la suite. On y retrouve des thèmes qui lui tiennent à coeur, comme le coma et l'inconnu qu'il apporte.

Je dois bien l'avouer, je n'ai jamais lu de Musso. On m'a souvent dit qu'il ressemblait trop à Levy, et comme je n'avais pas beaucoup aimé Levy, je n'ai pas trop osé m'aventurer chez Musso.
Le meilleure que tu ais lu de lui.... c'est le quel? Pour que je commence avec du super bien. J'ai quand même envie de gouter... voir ce que c'est.

Petite question ( idiote mais c'est une question quand meme ^^) : Ce livre vient de sortir, il est nouveau ? Je suis allée en ville pour acheter......des livres !!! Et "QUE SERAIS-JE SANS TOI ?" était en place d'honneur (mit en évidence ect...)

Alors :

Shouki, oui, c'est son dernier bouquin, il est sorti le 30 avril pour être exacte. Comme je suis amie avec des libraires & qu'ils le recoivent en spécimen gratuitement, ils me l'ont prêté pour que je puisse me faire une idée.

Clochette, tu seras surprise de constater qu'on les compare souvent, les 2, mais Musso est + proche de Gavalda que de Levy. Pour moi, ses meilleurs sont SERAS TU LA et PARCE QUE JE T'AIME. Ce dernier vient de sortir en poche, l'autre y est paru il y a longtemps, tu pourras voir que Musso a un style bien défini...qui ne ressemble pas tant que ça à Levy

Ah il faut que je lise un Musso, tout le monde en parle et je n'en ai encore jamais lu, en plus j'adore Anna Gavalda et Lévy, donc peu importe à qui il ressemble le plus, je ne pourrais qu'aimer ^^
Est ce qu'on pourrait avoir un résumé de "Seras-tu là" ?? =)

J'vous fait une fiche de ce pas !

Merci beaucoup

En fait, mon préféré, c'est SAUVE MOI (j'ai confondu les titres).
Mais SERAS TU LA est très bon.


Allez, jme lance pour ficher Musso comme ça, aucune raison de passer à côté !

Je note, Sauve moi.
Et vu que j'aime Gavalda je devrais aimé Musso.
Merci Chap'

Il a de très fortes chances en tout cas : bonne lecture !

J'ai lu ce livre, et aussi Je reviens te chercher.

J'en ferai une fiche sur mon blog et je la mettrai à la suite de celle-ci, enfin, juste la partie appréciation...

Je tenais juste à dire que je suis en partie d'accord, on plonge et on veut le finir (souvent ils sont lus en une journée, je me souviens avoir lu je reviendrai en 4 heures sur la plage ^^ ) mais de là à parler de super bouquin...

Que serais-je sans toi ?

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre,
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant,
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre,
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?


Jean Ferrat pour ceux qui le savent pas !!

Oui, il s'en est inspiré !

J'aime beaucoup le style d'écriture de Musso. On s'attache aussi bien à l'histoire, aux personnages et quand un Musso est entamé, difficile de s'en détacher !

Je n'ai malheureusement pas encore eu l'occasion de lire les 2 derniers. Je ne vais pas tarder à me procurer l'avant dernier car il est sorti en poche... Quand à "Que serais-je sans toi?", je vais encore patienter à moins de le trouver en occasion.

Et voilà, la fiche est faite. Vous pouvez la découvrir sur mon blog... mais je crains d'être moins "gentille".

Ce n'est pas grave au contraire. Il faut des avis divergents.

OKi, voici donc l'analyse, uniquement...


Vous pouvez lire un extrait de ce roman, et vous faire une petite idée...

J'ai lu ce livre pratiquement à sa sortie. Et pourtant je ne fais la fiche que maintenant. Pourquoi ?

Parce que j'avais promis cette fiche mais que ce livre est : Décevant.

Je sais que je suis dure. Mais... Je suis normalement assez Musso. Toutefois, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire, cette fois-ci. Comme si c'était le livre de trop. C'est peut-être le cas pour moi...

Certes, l'écriture est toujours aussi simple et agréable à lire avec un style personnel, détaillé. Les personnages sont bien décrits avec de petites anecdotes qui amènent tout le long de l'histoire une meilleure compréhension. Ils sont attachants, aussi. Et comme dans chaque Roman, ce brin de surnaturel ... ici proche du mysticisme qui donne la touche Musso.

Le décor est cette fois encore planté aux States (petit retour en arrière dans la mémoire de l'auteur ?) mais à San Francisco, dans le milieu de l'Art. Sympathique avec des apports culturels plutôt
attrayants (culture-confiture, tout de même, ne vous attendez pas à apprendre un truc nouveau).

Alors, vous me direz, cela donne une bonne base !

Eh bien c'est là le problème. Il n'y a que la base. Seules les 50 dernières pages sont prenantes. Le reste. Tout un engrenage de souvenirs, des différents personnages, un déballage de culture, de
plans des villes, d'historiettes sur les tableaux que volera le père... bref, du plein pour meubler.

Et au final : Un combat stupide entre un père et un amoureux, entre un voleur et un flic, juste par fierté. Alors, là, on trouve enfin, le petit truc qui donne à ce bouquin le droit d'être tout de même dans ce blog : LA trouvaille, mais je ne vous la raconterai pas. C'est à mon gout, ce qui fait que je lirai sûrement le prochain Musso.

Je le conseille, en priorité aux amateurs de G. Musso. Pour les autres, je suis sûre que vous trouverez d'autres livres bien plus intéressants...

Peut-être un que je tenterais. Je n'ai lu qu'un roman de Guillaume Musso et justement j'ai trouvé ça trop "gros", trop "catastrophique" pour être vrai.