Une page d'amour - Emile Zola

Résumé :Hélène Grandjean habite Paris, avec sa fille Jeanne. Son époux est mort peu après leur arrivée à la capitale. Hélène est encore très belle, et suscite l'admiration des autres. Mais ça ne l'intéresse pas, tout ce qu'elle veut, Hélène, c'est s'occuper de sa fille, à la santé si fragile. Mais un soir, elle pense la perdre. Elle frappe éperdument chez le voisin - le docteur Deberle. Il sauvera peut-être la fille de cette nuit d'angoisse, mais il emmènera dans son coeur l'image d'Hélène, et tout doucement, Paris va être le témoin de cet amour impossible...

Mon avis : Encore un Zola dévoré plus qu'au trois quarts. Juste une légère deception si typique de Zola la fin du livre. Le début est .. Juste Impeccable, avec cette enfant possessive, et ce docteur attentionné, et au milieu Helen, qui doit choisir entre sa fille et ce medecin qui l'attire. Le leceur suit le fil de leurs relations en esperant un peu plus à chaque page que quelque chose de solide, d'inaltérable, se construit entre elle et le docteur. Malgrès le fait qu'il soit marié, et que Jeanne soit malade -maladie plus mentale que physique-, malade à tuer cet amour naissant, malade à tuer le coeur de sa pauvre mère, malade à n'en plus pouvoir, malade jusqu'a en mourir. Je detestais Jeanne, je compatissais avec Helen, je desesperais avec le Docteur, je jubilait avec la vieille de la Rue Vineuse. J'ai tellement aimé ce deroulement, que la fin n'a pu que me decevoir. Pas dans le sens ou Zola aurait pu faire mieux, non ! C'es en definitive la seule fin honorable pour tout rougon-macquart. C'etait seulement pour moi ... Trop rapide. Un bond de quelque mois dans le temps, la destruction totale de tout ce qui s'est enchevetré durant l"histoire, et puis soudain plus rien. Juste une autre persepctive de futur, peut être moins heureuse, mais plus tranquille. Du pur Zola.