Aurélie
Nombre de messages : 772 Age : 33 Passion : Des passions??? Lire; écrire; mes amis et je pense que c'est tout pour l'instant. Coup De Coeur Livresques : Beaucoups trop pour tous les énumérées Préférences Littéraires : Théatre et Poèsie mais surtout Fantastique jusqu'au dout des ongles Date d'inscription : 22/07/2008
| Sujet: Celinda... Sam 15 Nov - 11:53 | |
| La lumière faiblissait. Dans la pièce régnait une ambiance lugubre. Confortablement assisse dans le volumineux fauteuil de cuir noir qui trônait au centre de la pièce, Celinda était perdu dans ses pensées. Fixant le feu qui se mourrait dans l’âtre chaleureux, elle songeait à la mort, oubliant même le clapotis de l’eau sur les vitres et le crépitement des flammes dansantes. Elle repensait au instant passé dans cette salle, aux fous rires, aux secrets et promesses échangé mais voilà, elle allait mourir. Seule dans la demeure ancestrale des Longlish, elle savait qu’elle regretterait cet antique manoir et la campagne anglaise avoisinante. Malheureusement, la bachelière de dix-sept ans qu’elle était allée disparaître à tout jamais. Elle entendit des pas et quelques instants après le bruis d’un poing frappant à l’épaisse porte de chêne massif du foyer. Prenant une nouvelle inspiration après un soupir, elle se leva et alla ouvrir. Il était là devant elle, celui qu’elle aimait. Elle ne devait pas se laisser abattre, elle devait être forte. Silence. Ce son qui n’existe pas avez lieu d’être, à cet instant, car tout ce qu’elle aurait pu dire ce voyait déjà dans ses yeux. Remplis par la tristesse d’un futur adieu. Il s’écarta pour lui permettre de passer. Elle commença à marcher, il la rattrapa, lui pris la main et ensemble ils commencèrent à traverser ce long et interminable couloir chargé de souvenirs. Au moins ils avaient jusqu'à demain, mais après. Après...
A chaque porte, ils disaient adieu à leur passé. Jenn qui avait criée en voyant une araignée, Mike qui s’était endormi pendant un long et soporifique monologue de notre professeur d’histoire, tous ces moment serait à partir de demain aussi inaccessible que la fumée.
Après avoir traversé l’immense jardin qui tenait lieu de cours en courant sous la pluie battante, ils atteignirent enfin le gymnase. Ancienne écurie devenue lieu de torture, les cordes, tapis, anneaux et cheval d’arçon avait été rangé pour un soir. A l’intérieur, tout le monde faisait la fête. Evelyne cria quelque chose qu’elle ne compris pas puis il lui lâchât la main. Celinda lui jeta un regard mi suppliant, mi interrogateur. «Ne t’inquiète pas je reviens». Voilà ce qu’elle avait compris. Leur histoire s’achevait, pourtant il fallait être heureux, fêter la fin de l’année, le bac avec leurs amis. Toute ces petites réussites d’adolescentes si importante sur le moment et si futile après. Elle entendit un murmure à son oreille. Il était revenu avec deux verres dans les mains. Comme il était gentil d’essayer de la réconforter. Les deux amoureux sortirent dehors. Trop de bruis, trop de monde. Ils préféraient être sous la pluie mais aussi et seulement seuls. Ensemble, juste tous les deux. Au loin, ils entendirent le carillon de l’église sonner minuit. L’instant ou la mort viendrait se rapproché. A chaque seconde, elle avançait, doucement mais sûrement vers eux. La mort, seule sortie possible. Ils avaient tout vécu, tout faits, tout vu. Vivre se résumer maintenant à stagner. Non, il fallait mourir. Mourir pour pouvoir apprécié les instant passé. Mourir pour mieux vivre.
Puis après une dernière nuit passé ensemble, vint l’heure ou Celinda du dire adieu à sa vie, ou tout ce qui exister ce devaient de disparaître. Elle monta dans la voiture familiale. Elle était morte. Elle qui aurait tant voulu ne pas se retourner, ne pas le faire souffrir d’avantage, elle ne put s’empêcher, alors que son père mettait le contacte, d’ouvrir la fenêtre. Quelques mots sortirent de sa bouche. Trois phrases franchir ses lèvres, qui synthétisaient tous ce qu’il y avait entre eux. La voiture franchit le portail. Celinda aurait pu dire tellement de choses, toute aussi banale les une que les autres comme «Je ne t’oublierais jamais» mais à quoi cela aurait-il servit alors qu’ils étaient dans le deuil de leur passé, l’incertitude de leur avenir et surtout incapable de dire s’ils se reverraient un jour. Elle était morte. La lycéenne n’existait plus, il n’y avait plus qu’une future étudiante en droits qui venait de dire adieux à sa vie. La main sur le collier qu’il lui avait offert, elle se redit ses mots d’adieux pour s’en convaincre elle-même «Tu as raison. Comme toujours. Une mort, même si c’est douloureux, c’est surtout une renaissance». | |
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Aurélie
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| Sujet: Re: Celinda... Sam 15 Nov - 20:27 | |
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