Le Symbole Perdu - Dan Brown

Qui ne connaît pas Dan Brown ? Plus de 82 millions d’exemplaire vendus de par le monde avec son fameux Da Vinci Code. Mr Brown s’est vu propulser en haut des têtes de gondoles de nombreux pays. Le Da Vinci Code est d’ailleurs au centre de la trilogie : Anges et Démons (2000), Da Vinci Code (2003) et Le Symbole Perdu (2009). Petit dernier d’une lignée très lucrative, voyons ce que j’ai pu en tirer.

Comme je l’ai affirmé plus haut, tout le monde – ou presque – connait Dan Brown. Pour cause le marketing déployé autour de chaque sortie du bonhomme est impressionnant et ce même sans parler des adaptations cinématographiques. Ce marketing implacable a de quoi affoler les amoureux de la littérature, en voyant les divers livres dérivés et autre « Tour » qui propose au lecteur avide, de suivre les traces des protagonistes. Néanmoins, il ne faut pas juger un livre sur sa couverture, à fortiori sur les tactiques mercantiles employées.

Donc sur la forme, l’écriture de Dan Brown ne se distingue malheureusement pas. L’écriture ou la traduction, je ne saurais dire n'ayant pas lu la version originale. Mais laissons le bénéfice du doute à l’auteur d’autant plus que j’ai cru comprendre que la traduction s’est effectuée en à peu près un mois.
Sur le fond comme l’indique le résumé on a droit à un « thriller conspirationniste classique » se déroulant cette fois-ci dans l’ombre des Francs-Maçons. On retrouve donc le célèbre « symbologiste » claustrophobe : Robert Langdon dans une quête en plein cœur de Washington.
L’intrigue se présente comme un thriller classique, mais le tout relevé d’une chasse aux trésors. Je ne pourrais m’avancer sur le terrain glissant de la véracité des éléments jalonnant cette chasse, n’étant pas assez instruit en la matière. Mais il faut bien avouer que le tout semble cohérent, l’auteur s’appuyant sur des œuvres tel que La Mélancolie de Dürer ou Kryptos de Sanborn afin d'encrer ses affirmations dans la réalité.

Je pense que l’on pourrait scinder le roman en deux parties (bien que je ne puisse trop en dévoiler), la première du début à environ les trois quarts du roman est assez mou et le suspens bien que présent n’a pas su me faire tourner les pages avec envie. Par contre, la deuxième partie est purement Brownienne, les ingrédients des bons thrillers s’y retrouvent. Car il faut bien l’avouer les « révélations » que nous propose l’auteur ne représente pas grand-chose face au suspens, elles ne font office que de cerise. (A ce propos j’ai trouvé Le Symbole perdu bien en dessous des deux précédents livres de Dan Brown.)
Peut-être est-ce dû au fait que le professeur Langdon m’a paru fade est assez peu intelligent. Que passé les 150 premières pages on est capable de prédire la fin. Qu’après tout peut-être que la sauce ne prend plus.

Malgré ces défauts Le Symbole Perdu reste un bon petit livre de distraction, sans plus, ni moins.
Et la fin bien "qu'happy-endienne" présente une philosophie intéressante.

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