Sa sœur était sur le point de lui révéler un secret... et
c'est l'accident. Elle est grièvement blessée. Seul, l'angoisse au ventre,
alors qu'il attend qu'elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de
son existence: sa femme l'a quitté, ses ados lui échappent, son métier l'ennuie
et son vieux père le tyrannise. Comment en est-il arrivé là? Et surtout, quelle
terrible confidence sa cadette s'apprêtait-elle à lui faire? Rattrapé par le
passé, Antoine Rey vacille. Angèle, une affriolante embaumeuse, lui apportera
une aide inattendue dans sa recherche de la vérité. Entre suspense, comédie et
émotion, Boomerang brosse le portrait d'un homme bouleversant, qui nous fait
rire et nous serre le coeur.
Tatiana de Rosnay excelle dans l’art de capter son lecteur
dès la première page, de lui présenter des personnages qu’elle seule sait
imaginer et de l’embarquer dans des aventures qu’il ne pourra oublier. Avec
Boomerang,
son nouveau roman, elle nous invite pour un séjour bouleversant à Noirmoutier.
D’une plume aussi
fine qu’enjouée, Tatiana De Rosnay varie avec toujours plus de brio sur son
thème de prédilection : le retour de la mémoire familiale refoulée(voir
également Elle s’appelait Sarah)
La Mort ? Elle est omniprésente dans
Boomerang, elle
se décline au passé, au présent ou au futur immédiat. Elle fauche au hasard des
générations dans les maisons bourgeoises, sur les lignes de TGV ou dans les
lycées. Elle oblige les survivants à composer avec des absences définitives et
des questions.
Resteront-elles sans réponse ?
La mort, les échecs
et les traumatismes ne sont pas des
obstacles au bonheur que l’on éprouve à lire ce livre. Les personnages sont
tous, sans exceptions, très attachants…et très différents. Au lecteur de
s’attacher à la nostalgie de l’un, à la
prétention de l’autre ou aux regrets d’un troisième.
On ne ressort pas de ce roman totalement indemne. Certes, le
sujet est plus futile que dans Elle s’appelait Sarah mais le résultat n’en
reste pas moins le même. La banalité de cette histoire n’est rien par rapport à
la puissance des sentiments décrits.
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