( Ceci est ma première fiche, je ne pense pas être très doué pour cet excercie, alors vos conseils sont les bien venus ! )L’auteur
- Citation :
- William Shakespeare, (1564 - 1616) est considéré comme l'un des plus grand poètes, dramaturge et écrivains de la culture anglo-saxone. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires et pour sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine.
Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des rares dramaturge à avoir pratiqué aussi bien la comédie que la tragédie.
L’histoire
Comme pour ses autres tragédies, Shakespeare n’invente pas l’histoire de sa pièce, mais en reprend une déjà existante. Et comme pour
Mac Beth, le dramaturge prend l’histoire du
Roi Lear dans les
Chroniques d'Angleterre, Écosse et Irlande de l’historien Raphael Holinshed, célèbres à l’époque.
L’histoire de la chronique se passe vers 800 avant J.-C.
Le roi Lear, souffrant de l’ingratitude de ses filles, va chercher appui en Gaule auprès de
Cordélia, la cadette, « mariée à un des douzes princes de la Gaule », et, avec l’aide de leur armée, Lear reprenait son royaume, pour le laisser finalement à Cordélia.
Shakespeare modifie l’histoire initiale pour lui donner la carrure d’une véritable tragédie : le dénouement change totalement, et une intrigue secondaire est ajoutée. Dans la pièce, le roi Lear qui est désormais vieux, souhaite partager son royaume entre ces trois filles, mais avant ça, il veut obtenir à tout prix la preuve de leur amour. Les deux ainés,
Goneril et Régane, l’assurent hypocritement de leur amour absolu, tandis que la cadette lui témoigne un amour modéré, mais sincère. Le roi n’est pas satisfait, et entre en conflit avec Cordélia, c’est de là que naît la tragédie.
La cadette, est chassée par son père, et part avec
le roi de France qui la courtisait et qui est touché par sa sincérité. Les deux autres filles reçoivent en partage le royaume de Lear, mais très vite elles rnie ce dernier. La colère du roi se transforme en folie, et il s’en va de nuit errer sur la lande, avec
son fou et son ami
Kent.
Pendant ce temps, le comte
Gloucester est lui aussi trahit, par
Edmond, son fils bâtard, qui a réussi par un complot à faire chasser son frère
Edgard et à déposséder son père. C’est justement Edgar qui semble lui aussi fou, que Lear rencontre sur la lande.
A partir de là la pièce suis son cours pour se clore sur un dénouement tragique .. que je vous laisse découvrir !
Mon avisL’histoire est désolante et pessimiste dans sa philosophie, si éloignée de notre expérience quotidienne qu’elle nous écrase et nous épouvante. Le roi Lear est une pièce particulièrement sombre, mais sombre d’une manière poétique, avec une grandeur toute tragique qui m’a particulièrement plû. De plus on se sent pris, dés le début, par la pitié et la terreur, et aussi par la grandeur des personnages. La pièce étant relativement brève, on ne s’ennui pas et l’action (réelle ou parolière) ne manque pas.
Il me semble que la force tragique de l’histoire initiale est décuplée par l’histoire secondaire, ressemblante à dessein, qui prend au passage de cette force tragique. Ce jeux sur les deux histoires est une très bonne idée. Une autre caractéristique de la pièce que j’ai beaucoup appréciée, c’est l’opposition entre artifice & sincérité, entre vice & vertu qui est développée tout au long de l’histoire, et par divers moyens. Je trouve que cela donne plus de profondeur à la pièce, et que par là, elle garde une certaine actualité (les réflexions sur l’artifice et la sincérité son particulièrement valable à notre époque) que selon moi elle n’avait plus avec le seul thème du devoir filial.
On peut relever relever deux bémols. Le premier, car on peut voir une certaine naïveté ou facilité. Et le second, car on peut peut-être voir une certaine confusion à cause de l’application du thème de la folie. Personnellement, le premier ne m’a pas gêné, car après tout quand on lit une pièce de théâtre c’est qu’on accepte quelques artifices pour pousser l’histoire, le théâtre ayant ce côté « artificiel ». Quant au deuxième, je n’ai pas trouvé qu’il desservait la pièce, qui reste très bien construite.
J’attendais (et j’espérais) du Roi Lear, un plus de lyrisme et de romantisme ; c’est peut-être la seule chose qui m’a déçue, mais pas de beaucoup …
Un petit extrait représentatif« Il nous faut subir le fardeau de cette triste époque ; dire ce que nous sentons, non ce que nous devrions dire. Les plus vieux ont le plus souffert. Nous qui sommes jeunes, nous ne verrons jamais tant de choses, nous ne vivrons jamais si longtemps. »Regard croisé : RanC’est un film de Kurosawa, Ran, qui m’a donné envie de lire Le roi Lear. Ce film est une transposition tout à fait admirable de la tragédie, dans le Japon des samouraïs. Plusieurs des qualités de la pièce se retrouvent dans ce film, d’autre se perdent, mais de nouvelles naissent.
Un film à voir donc ! Surtout si vous ne connaissez pas Kurosawa, ce géant du cinéma.
Liens- Liens Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roi_Lear ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Shakespeare - Videos Google : http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&lr=&rlz=1R2ACAW_fr&resnum=0&q=Le%20roi%20Lear&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wv#
- Les Chroniques : http://www.gutenberg.org/browse/authors/h#a5166