Le cycle de Dieux, Bernard Werber

Bernard Werber aborde plusieurs thèmes intéressants dans cette trilogie tels que : la mythologie, la mort, l'amour, etc. Et même si les critiques ne sont pas très tendre avec lui (ce que je peux comprendre), il signe ici une trilogie distrayante.

Néanmoins les personnages hauts-en-couleurs dans leurs propre vie (Mata Hari, Maryline Monroe, Proudhon, etc. Oui il ose se permettre de les faire parler.) le sont beaucoup moins dans son roman. Et c'est le gros défaut de ce cycle selon moi. Werber a de très bonnes idées et un culot assez impressionnant, mais il traite ses idées de manière bien trop "superficielle" malheureusement.
Idem pour la fin qui m'a réellement déçu... J'ai eu un arrière-goût désagréable à la fermeture du livre. Comme si Werber s'était peut-être trop laisser aller, dans le concept cette fois. C'est vraiment dommage.

Alors, mon avis est plutôt mitigé, même si les idées sont bonnes (la plupart du temps) la forme elle, laisse à désirer. Ce qui pourrait en rebuter plus d'un...

Je n'en avais lu qu'un seul, le dernier, et Bernard Werber laisse effectivement un arrière goût d'ébauche. Les idées sont bonnes, la découverte de ce monde des Dieux est très curieuse, et permet de répondre dans l'absolu à nos questions purement fictives ; nous plonge également dans les travers de nos religions, de la place de l'homme dans l'univers, et de notre dessein. Passionné, j'avais dévoré ce dernier tome car il offrait une littérature que je ne connaissais pas...

"Et vous si vous étiez à la place des Dieux, comment referiez vous l'Histoire"
Tel est le résumé de ce livre, une question aux vastes réponses ...

Bernard Werber ne fait pas que répondre à cette question au fil de ce livre, il nous mène dans diverses aventures toutes plus périlleuses les unes que les autres. Chacun de ses chapitres étant soigneusement établis pour nous faire découvrir un nouveau sujet.

Une histoire, d'un genre original, pour moi ... Je me vois déçu par contre, par une grosse erreur que j'ai faite, Le souffle des Dieux est le premier livre de Werber que j'ai pu lire, et il se trouve que c'est le deuxième tome de la trilogie des Dieux, j'aurais préféré commencer par le premier tome.
Revenons au sujet ; Au-delà de notre monde et de se qu’on pourrait croire se trouve une Ile se prénommant Aeden, penchée sur un haut plateau, une ville : Olympie. Dans son cœur, se trouve une étrange institution, l’école des dieux, où les 12 dieux de la mythologie grecques sont chargés d’enseigner l’art de gérer la population d’humains à 140 élèves qui par leurs divinités vont s’affronter à travers les peuples dont ils sont chacun les dieux.
Mais la vie sur Olympie n’est pas le Paradis. Un élève surnommé le déicide essaie de tuer ses congénères, car à la fin de leurs enseignements il ne restera plus qu’un élève dieu, et celui-ci pourra alors rencontrer le grand Dieu !
Dans le souffle des Dieux, Michael Pinson, le personnage principal, est lui-même élève dieu. Il tente par tous les moyens de faire survivre son peuple, qu’il a appelé les Hommes dauphins. Au cours des jours qui passent, le nombre d’élèves dieux diminue. Michael a de plus en plus de difficultés à créer un scénario différent de celui de sa terre natale (notre terre), mais il n’a pas que son peuple comme préoccupation, il doit aussi gérer les problèmes de son quotidien, il doit essayer de ne pas de faire tuer par le Déicide, et il est malheureusement tombé amoureux de la seule personne qui ne peut aimer, la Déesse de l’amour Aphrodite.
Je me suis laissée entrainer par la Philosophie que Werber voulait nous faire partager, son imagination est tellement vaste qu'elle dépasse les mythes eux mêmes. La fin de ce deuxième opus donne vraiment l'eau à la bouche, elle ne dévoile pas ce qui se passera dans le troisième tome, mais laisse un petit aperçu de ce qui pourrait se dérouler, tout dépend de notre imagination à nous ...

Les noms des personnages soigneusement choisis, m'ont rendu curieuse sur le coup je me suis demandais comment Werber allait remanier ces personnages, choisis pour nous apporter de nouveaux points de vus les personnalités françaises étaient donc assez bien représenté (tel que Jean de la Fontaine, Jules Vernes ...). Ce choix de personnage laisse à réfléchir et remet en cause notre propre culture générale.
Idem pour les 12 dieux grecs ...

Le style de l'auteur regroupant plusieurs genres, tel que l'aventure, la science fiction et la philosophie était appréciable par son originalité. De plus le fait d'alterner passages narratifs et articles informatifs était aussi un bon point.