Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand.

Résumé :

" C'est un roc !... c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! "
La scène se passe en 1640. Provoqué par un fâcheux, Cyrano se moque. De lui-même et de son nez, objet de sa disgrâce. Séduire Roxane ? Il n'ose y songer. Mais puisqu'elle aime Christian, un cadet de Gascogne qui brille plus par son apparence que par ses reparties, pourquoi ne pas tenter une expérience ? " Je serai ton esprit, tu seras ma beauté, dit Cyrano à son rival. Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté. " Jeu étrange et dangereux. Christian ne s'y trompe pas. A travers lui, la belle en aime en fait un autre... Mais Cyrano, s'il entrevoit le bonheur un instant, ne peut oublier son physique ingrat... Un drame qui tourne au tragique... Et pourtant quel panache dans cet impossible amour !

Mon avis :

Assez compliqué à lire je dois l'avouer, car il y a énormément de personnages, surtout au début. Mais on s'y fait, et la trame de l'histoire est vraiment compréhensible. J'ai beaucoup aimé. C'est un livre qui se lit assez vite. Le thème est très touchant, la fin merveilleuse mais dramatique. C'est vraiment un classique que tout le monde doit lire au moins une fois dans sa vie je pense.

Vraiment c'est un livre qui ne m'a jamais vraiment tenté, j'en ai vue une adaptation théâtrale qui ne m'avais pas vraiment plus qu'en j'étais au collège, du coup je n'ai jamais envisager de le lire. Mais c'est vrai que c'est un classique, on en connais tous les citations. Il faudrait peut-être que je le lise un jour quand même.

Je l'ai lu pour les cours, j'étais du même avis que toi.

Ah ben ça m'encourage à le lire sa. Si tu ne voulais pas tellement le lire et qu'en fin de compte tu as aimé. Je le lirai peut être, si j'ai le temps, un jour, je vais le garder dans le coin de ma tête.

Je suis certain que je le lirais, mais il faut sans cesse que je trouve du TEMPS !

Cyrano! Cette pièce est réellement excellente, aisée à lire, j'ai trouvé (ce n'est pas du Racine^^). Et il y a des tirades extraordinaires, celle des nez, bien sûr dont tout le monde a entendu parler par la fameuse citation "C'est un roc! c'est un pic!c'est un cap... que dis-je c'est un cap? C'est une péninsule" mais il y en a également deux autres à ne pas manquer, la dernière de Cyrano et une entre les deux où il parle de destin et d'honneur (désolée, je ne me rappelle plus le nom).

Celle qui me fait le plus rire :

'' C'est la mer rouuuge quand il saigne !"

xxD

En troisième, on devait lire un poème au début de chaque cour, en suivant l'ordre alphabétique de la classe. Je me souviendrai toujours du jour où mon frère a interprété la tirade des nez (il l'avait apprise par coeur) en mettant le ton. C'était géant, toute la classe était explosée de rire et avait les larmes aux yeux tant c'était drôle (surtout le truc paysan, il avait pris l'accent campagnard^^).

Je pense que je n'aurais pour ma part pas classé cette pièce de théâtre dans cette catégorie, mais cela s'avère tout à fait possible au vue du dénouement. Je n'en dis pas plus.

Les encouragements qui m'avaient été énoncés afin que je me lance dans la lecture de cette pièce de théâtre, ont non seulement portés leurs fruits, mais m'ont offert la possibilité de découvrir un théâtre baroque intriguant. Car cette pièce est un fameux mélange entre un comique redondant, et un tragique annoncé. Puisque le comportement chevaleresque et viril de Cyrano de Bergerac (personnage éponyme) entraînera forcément la tragédie qui devait obligatoirement survenir. D'ailleurs, des signes "avant-coureurs" sont perceptibles dans la personnalité impolie du "mousquetaire". Mais ce dernier contient en lui la force de conviction d'une fatalité qui lui est attribuée, et possède la plus grande autodérision face aux grandeurs de son nez, qu'un être n'ait jamais porté. D'ailleurs, les traits paradoxaux de sa personne sont dans l'apparence du guerrier intouchable qu'il s'attribue, et aux beautés qu'il dévoile tout au long de l'intrigue. Il est tellement doué en poésie que ses ennemis en sont tombés sous le charme, les délicatesses des mots entraînent la comédie autour de son proéminant défaut. Ses répliques sont absolument cinglantes, et important le scandale sur les planches du théâtre : l'auteur rompt avec l'époque de son temps en simulant la mort durant la pièce, et exprime fièrement les rivalités de ces nobles. A qui peut donc bien déplaire cette comico-tragédie ? Cependant, le seul et unique "hic", est la décadance des répliques, la vitesse à laquelle elles s'enchaînent, et l'entrée presque excessive de bons nombres de personnages. Mais cela amène dans le même temps différents comiques... une scène célèbre et une autre d'amour qui subsisteront au cours des siècles.

Oui justement, j'aimerai bien que tu mettes ce sujet dans la catégorie drame, s'il te plait (étant donné que c'est une comédie et une tragédie).

C'est bien juste, le drame mélange les deux tons comiques et tragiques ; registre propre à Cyrano de Bergerac. Je déplace donc le sujet.

Merci !!

Je n'ai pas vraiment lu ce livre. A vrai dire, je peux l'ouvrir et savoir exactement où je suis, c'est assez étrange. Néanmoins, c'est une très belle histoire, avec des mos bien choisis et evidemment, des personnages ahurissants/

Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire mais surtout au persnnage principale, Cyrano de Bergerac. Dès le début de la pièce, début qui, selon moi, ne donne pas spécialement envie de continuer à lire cette pièce car trop de personnages se rencontrent, parlent, ..., je l'ai trouvé énervant car trop querelleur. Par conséquent, je n'ai pas fini le livre.

Justement, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est cette logique dans la venue des personnages, les rebondissements associés à leur apparition, et la suite de la pièce de théâtre. Même si le tout semble très cafouilleur, un peu flou par moment, c'est un ensemble parfaitement maîtrisé par Edmond de Rosthand. Et Cyrano reste égal à lui-même : c'est quand même un mythe du théâtre Français, et j'ai été surpris de voir apparaître ce côté "bagarreur" dans sa personnalité plutôt connue pour ses vers ! Et l'ironie qu'il contient est tout simplement ahurissante : seriez-vous capable de tant d'auto-dérision ?

Maxime a écrit:: C'est bien juste, le drame mélange les deux tons comiques et tragiques ; registre propre à Cyrano de Bergerac. Je déplace donc le sujet.

Je pense qu'il serait mieux de créer une catégorie tragi-comédie car Cyrano de Bergerac n'est justement pas la seule pièce à pouvoir y entrer : il y a, entre autres, Le Misanthrope, Dom Juan, Le Cid... À proprement parlé, Cyrano de Bergerac est d'ailleurs une "comédie heroïque", genre si proche de la tragi-comédie qu'il est parfois très difficile de les distinguer.

Je n'ai jamais lu la pièce, mais en ai déjà vu une représentation. J'ai apprécié la limpidité des buts de chaque personnage, et surtout la présence de Cyrano... Car voilà bien un homme qui en impose! on ne peut s'empêcher de l'admirer par certains côtés... Je trouve que, tant qu'un avantage, cette accaparation de l'interêt des personnage par cyrano est un inconvénient, car, si l'on ne tient pas compte de lui, la pièce perdrait toute saveur... Ce qui fait que, à mes yeux, le tout manquait quelquefois de relief. C'est sans doute fait exprès, l'auteur reste un maître, afin de mettre ne avant ce personnage plus que tout le reste... Autre chose qui m'a déçu, et davantage, c'est la prévisibilité de nombreux dénouements.

Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé, alors que Dieu sait que le théâtre n'est pas ma tasse de thé! tout est bien ficelé, bien huilé, trouvai-je... Ce n'est pas pour rien que c'est un grand nom du théâtre français... Il y a certaines scènes que j'ai particulièrement apprécié, d'autres qui m'ont quelque peu ennuyé, mais c'était plutôt prenant en général... Bref, je retiendrai toujours, je pense, cette pièce de théâtre, ce qui est rare chez moi!
J'essaierai peut-être de lire la pièce quand j'aurai épuisé ma pile de bouquins du moment... C'est-à-dire pas avant longtemps.

C'est dommage que cette pièce rebutte tant !
Pourtant, Dieu sait qu'elle est superbe ! Autant dans les dialogues, que dans l'intrigue et l'humour qu'elle dégage.
Il y a tellement mieux que le "roc, le pic, le cap"... Car c'est l'Amour dans son plus simple appareil que Rostand a mis en scène avec brio. L'amour secret qu'une homme laid porte à une belle femme qui aime les belles lettres.
Il y a beaucoup de personnages, mais peu sont vraiment importants car on peut s'arrêter au trio Cyrano - Christian - Roxanne.
Jusqu'où peut porter un Amour ? A sacrifier son propre bonheur pour l'offrir à l'être aimé et ça, ça n'a pas de prix.