Vadcar76800
Nombre de messages : 20 Age : 33 Passion : écrire Coup De Coeur Livresques : harry potter Préférences Littéraires : Racine, Hugo, Flaubert Date d'inscription : 13/02/2009
| Sujet: Voyage sur Will Sam 4 Avr - 20:36 | |
| Une découverte surprenante
Monsieur Julien et Madame Estelle Borel avaient toujours eu cette grande envie d'habiter loin de la ville, car pendant dix années, ils avaient vécu et ne s'étaient jamais plus dans un endroit défavorable à la pauvreté, à la pollution et aux bruits des usines ; maintenant, dans leur nouveau quartier, ils étaient désormais tranquilles pour profiter d'un profond repos à la campagne. Deux grands enfants étaient venus agrandir le ménage et embellir leur vie, L'ainée, une fille prénommée Elyse et Jason le cadet de la famille. Entre les deux enfants les discussions et les échanges de vues devenaient insupportable, à cause du caractère de Jason, qui ouvertement et généralement provoquait des altercations par ses actes d'objections. Elyse était plutôt douce et calme, contrairement à son jeune frère Jason, les disputes des deux phénomènes animaient la maisonnée et l'entente entre frère et sœur étaient des moments rares. Les Borel déménagèrent à Romilly-sur-Andelle, une belle commune, qui ne comptait que très peu d'habitants. Jadis, le couple s'était plu en centre-ville, à Saint-Étienne-du-Rouvray, mais les Borel ne pouvaient pas tolérer certains jeunes qui n'avaient aucun respect pour le voisinage ; ils étaient devenus méprisants, ils insultaient les personnes âgées et attaquaient les enfants, qui devenaient pour eux comme des jouets, leurs souffrent douleurs et leurs principales victimes. Les jeunes garnements, voyant la beauté et la timidité d'Elyse, lui lançaient des phrases dans un débordement de langage : - Et ma petite caille, tu as besoin d'un amoureux, dit l'un. - Dis donc la petite bourgeoise, tu ne veux pas visiter notre cave, il y a un excellent matelas, annonça l'autre. - Chérie, viens avec nous, dit le troisième, nous allons faire l'amour tous les quatre. Ce sera super, tu verras... Chez les jeunes il y eut des éclats de rires. Sans rien dire, Elyse se dépêcha et continua son chemin les yeux remplis de larmes. Elyse n'avait rien dit à ses parents, mais pour une fois, voyant sa grande sœur pleurer, Jason interrogea : - Elyse, qu'as-tu, Pourquoi pleures-tu ? Je suis ton frère et tu dois me dire le secret de ta tristesse. Je sais que quelqu'un t'a-fait du mal, Qui ? - Jure moi, Jason de ne rien dire à maman ni à papa. - Tu as ma parole Elyse. Elyse raconta que tous les jours en traversant le village, près de la fontaine, les jeunes voyous l'insultaient et lui disaient des mots obscènes. Il était clair qu'Elyse ne pouvait plus tolérer l'opprobre aussi vulgaire concernant sa personne. Pour une fois Jason ressenti de la compassion. - Elyse, tu as eu raison de m'avertir. Gare à cette bande de cons, si jamais en passant avec toi, j'entends un de ces mots dégueulasses ! Ils vont savoir à qui parler. Dans le quartier, il y avait des plusieurs ethnies vivant avec leur différente Culture, des Noirs, des Africains, des Arabes, des Espagnols, des Portugais, des Français, tous vivaient en excellente harmonie... Sauf avec le groupe des jeunes. Elyse en souffrait et devant la continuité des insultes, Jason décida d'en parler aux parents. - Mais Elyse, pourquoi ne m'as-tu rien dit, moi ta mère. - Oui mais si j'avais dit quelque chose ; ils m'auraient frappé à mort. Je ne pouvais rien faire. - Et que fait la police, demanda le père Julien. Elle sert à quoi ? - Je crois, demanda Jason, que l'on ne peut rien faire ! Le mieux serait de déménager pour trouver un coin plus tranquille. Julien trouva la proposition alléchante. Il n'avait pas d'emploi, mais adorait la nature, faire des découvertes et surtout, il aimait bricoler. Percevant l'allocation chômage, les allocations familiales, Julien était fier ainsi. Quant à sa femme, elle était mère au foyer, préférant garder ses enfants et les scolarisés au collège le plus proche de leur domicile, toujours à Saint-Étienne-du-Rouvray : Le lycée avait le nom de : Louise Michel.
La famille quitta donc Saint-Etienne-du-Rouvray pour venir habiter dans la commune de Romilly-sur-Andelle. Leur arrivée à la campagne fut des plus difficiles, ils avaient loué une caravane grâce à l'aide sociale, intérieurement, il y avait un espace réduit. Il faisait toujours un temps sombre avec du vent ou de la pluie, mais cela n'empêchait pas les gens aux alentours de venir habiter dans les vieilles caravanes, car dans la bourgade, le prix des loyers dans les appartements étaient pour certains inabordable. A la campagne, le site verdoyant offrait à la vue, un vaste terrain vague et quelques animaux, des vaches, des poules... Il y avait même une aire de jeu, avec des buts pour jouer au football, ou encore, des poteaux métalliques reliés par des imposants paniers de basket.
Elyse et Les Borel étaient heureux d'avoir aménagé en ce lieu, ils tenaient tellement à se faire des amis parmi les jeunes. Le frère et la sœur s'approchèrent du groupe, mais personne n'osait leur adresser la parole. Ils se contentaient plutôt de les dévisager et de leur lancer des regards soupçonneux, Elyse et Jason ne comprenaient pas leur attitude. Cinq enfants composaient le groupe, un petit jeune noir, une fille rousse, un autre garçon avec un sérieux embonpoint, un handicapé physique, ainsi qu'une fille d'une petite taille. Les cinq enfants jouaient en ignorant la présence d'Elyse et de Jason. La grande sœur s'avança vers les enfants : - Bonjour tout le monde, je m'appelle Elyse, voici mon frère Jason ; je suis nouvelle en ce lieu et nous aimerions jouer avec vous, si vous acceptez notre présence en tant qu'amis ? Le voulez-vous ? Le petit garçon noir eut un large sourire. - Avec plaisir. Moi, je m'appelle Samuel Koumba, voici Vincent Time, dit-il, en désignant le garçon avec l'embonpoint, Voici Jessica Scrout, notre jolie petite rousse, Jean Naimarre, qui est un invalide au grand cœur et Eva Nouissement, la plus petite et la plus maligne parce qu'elle passe partout grâce à sa petite taille. - Désolé, dit Jason en riant, Je n'ai jamais entendu des noms de famille aussi drôles ! Mes amis, je vois que vous aimez rire. Ces prénoms sont rigolos. Les cinq enfants baissèrent la tête. Samuel annonça : - Nous sommes habitués à entendre dire de pareilles choses, ainsi que des insultes. Cependant, nous sommes heureux de faire votre connaissance. Elyse était toute confuse : - Je suis désolée pour la phrase de mon frère ; il ne pensait pas ce qu'il vient de vous dire ! Nous arrivons d'une commune ou des jeunes nous ont insultés et nous ne savions pas qu'ici, la même chose pouvait exister. Nous vous demandons pardon. N'est-ce pas Jason ? - Oui, sœurette, Samuel pardonne mes mots malheureux, car franchement, je croyais que tu avais envie de rire... - Ce n'est pas grave ! Nous sommes dans cette ville depuis longtemps et personne ne respecte nos différences physiques et partout on nous chasse ! Je trouve mesquin et ignoble ce procédé, parce que nous sommes des êtres humains comme vous, comme tous les autres. - Tu as raison Samuel, ajouta Jason. Les gens sont vraiment méchants. Mais pour mes mots de tout à l'heure, je croyais sincèrement que tu prononçais ces prénoms pour nous faire rire. Alors, pardon. - Avec mon frère, ajouta Elyse, nous sommes une famille pauvre et nos parents ont été obligés de venir vivre dans les caravanes placées sur le terrain d'à-côté. Si vous le voulez, nous aimerions faire partie de votre groupe ainsi nous serions plus nombreux pour combattre ces gens méprisables et sans respect. De plus mon frère Jason est très fort. Qui est-ce qui vous insulte ici ? - Ce sont des personnes agressives, grandes et autoritaires. Ils sont là pour nous contrarier. Nous sommes leurs esclaves. Ils sont au même nombre que nous, mais deux fois plus costauds, expliqua Vincent Time. - Ne t'en fais pas Vincent, moi Jason, je suis là... Les autres n'ont qu'à bien se tenir. - Attention Jason, lança Samuel, les voilà, ils arrivent tous les cinq. Ce sont ceux qui ont du gel dans les cheveux, coiffés avec une crête et qui porte une veste de cuir. Jason se retourna et aperçut les cinq garçons, ils étaient grands et costauds. - Ne bougez pas et ne dites pas un mot. S'il y a une bagarre restez éloignés à quelques mètres de moi sans intervenir. | |
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