Les Chroniques de Faelry : textes retravaillés

J'ai retravaillé certains paragraphes des deux premiers chapitres. Dites-moi ce que vous en pensez.

Chapitre I: Scène de l'attaque de Faërhilane




Tout à coup, des cris perçants se font entendre dans toute la cité. Aldaïr se demande ce que cela peut être. Son père sait tout de suite ce que cela veut dire : la Dame Noire s'est réveillée et elle a déjà envoyée ses serviteurs. Un garde vient prévenir le roi que des créatures chevauchent en direction de la cité. Filiédus ordonne au garde de sonner l'alerte. Il s'agit d'une attaque des serviteurs de la Dame Noire. Le garde s'exécute.
Le jeune prince ne comprend pas qui est cette Dame Noire dont a mentionné son père, ni pourquoi elle attaque leur cité. Filiédus lui raconte que la Dame Noire est une puissante sorcière dont le rêve est de régner sur tous les peuples de Fäelry. Elle n'avait plus fait parler d'elle depuis vingt ans. On ignore pourquoi. De plus, personne ne sait d'où elle vient, ni quel est son véritable nom.
- Aldaïr, je veux que tu prennes ton cheval, que tu ailles prévenir nos alliés du retour de la Dame Noire et demander par la même occasion leur aide ! ordonne le roi à son fils. Est-ce que tu te sens capable de faire ça mon fils ?
- Oui père !
Filiédus prend son fils dans ses bras comme s'il sentait que c'était la dernière fois qu'il le voyait. La reine Jade embrasse leur fils avant de voir la gouvernante de ses filles et de lui dire de les préparer pour un départ précipité. Soudain, la grande porte à l'entrée de la cité s'ouvre sous l'effet d'une explosion. Pendant ce temps, Saphianne, alertée par les cris et l'explosion, va immédiatement chercher sa sœur sans prendre la peine de mettre son peignoir. Elle découvre une Edwynne en pleurs sous ses draps. Puis, elles entendent leur gouvernante les appeler. Cette dernière leur conseille – quoique cela ressemble plus à un ordre qu'à un conseil – de préparer leurs sacs en ne prenant que le strict nécessaire. Saphianne veut prendre toutes ses robes mais sa gouvernante l'en dissuade vite. L'adolescente se contente donc de ne prendre que trois robes simples, sa robe de nuit et quelques objets de valeurs. Quant à Edwynne, elle est aussi déçue que sa sœur à l'idée de ne pas pouvoir prendre toutes ses affaires. Néanmoins, elle est rassurée de garder avec elle sa poupée Boucle D'Or. La reine, habillée en guerrière, vient voir ses filles avant de partir se battre aux côtés de son époux. Celui-ci est entrain de mettre son armure. Les Serviteurs de l'Ombre, c'est comme cela que l'on les appelle, n'ont pas encore atteint le palais.
- Saphianne, je veux que tu t'occupes de ta sœur jusqu'à ce qu'Aldaïr vous rejoigne ! fait Jade.
- Mais maman, nous allons revenir bientôt ! N'est-ce pas ?
- Je serai tentée de te dire oui pour te rassurer mais mon cœur me dit le contraire ! La Dame Noire est très dangereuse ! Tous les enfants doivent quitter la cité sur le champ !
- Majesté, le temps presse ! s'inquiète la gouvernante.
- Quand tout sera fini, votre père et moi viendrons vous chercher !
Les deux princesses embrassent leur mère qui, discrètement, glisse une lettre dans le sac de sa fille aînée. Saphianne et sa petite sœur suivent leur gouvernante en empruntant un passage secret dissimulé dans la chambre d'Edwynne. Saphianne a le pressentiment qu'elles ne reverront probablement plus leurs parents. Et peut-être même leur frère !
Alors que l'ennemi est presqu'aux portes du palais, Filiédus se demande s'il va mourir en cette nuit terrible. Pensant à ses enfants, il réalise que leurs vies valent plus que la sienne. C'est donc épée à la main qu'il se rend dans le hall du palais où sa femme s'y trouve déjà avec quelques archers.
- Les filles sont-elles déjà parties ? lui demande-t-il.
- Oui ! Es-tu prêt ?
- On n'est jamais prêt à mourir mais si cela peut donner une chance aux enfants de vivre, alors je suis prêt à donner ma vie pour eux !
Soudain, les portes du palais s'ouvrent dans un grand bruit de fracas. Des orques pénètrent dans le hall. Le roi se met à trancher ces viles créatures avec son épée tandis que son épouse tire autant de flèches avec une telle précision. Ils se retrouvent rapidement submergés par l'ennemi qui s'avère plus nombreux qu'ils ne l'avaient pensé. Le roi voit subitement sa femme tomber au sol. Elle a reçu une flèche en plein cœur. Filiédus, fou de rage, se jette sur l'ennemi, donnant des coups d'épée par-ci par-là.
Ignorant la tragédie qui se déroule, Saphianne et Edwynne, vêtues comme des jeunes filles de condition modeste, arrivent dans la gare souterraine où des familles entières attendent après un train pour mettre leurs enfants en lieu sûr. La Dame Noire a la réputation de détester les enfants. Elle les fait, paraît-il, travailler dans des mines où ils sortent rarement vivant ! Tout à coup, une terrible nouvelle tombe sur les quais : les souverains sont tombés !
- Que tous les enfants montent dans les trains ! crie le chef de gare. La Dame Noire est en chemin !
Saphianne et Edwynne sont sur le point de pleurer en apprenant la mort de leurs parents mais leur gouvernante les presse de monter dans le train. Dés qu'elles ont trouvé une cabine, elles éclatent en sanglot, Saphianne la première. Edwynne est inquiète au sujet de leur frère. Et si les serviteurs de la Dame Noire l'avaient capturé ? Saphianne sèche ses larmes ainsi que celles de sa jeune sœur. Elle la convainc qu'il va certainement bien.
- Il est bien trop rapide pour se faire attraper ! déclare la jeune fille.
- Oui ! Tu as raison !
Mais au fond d'elle, Saphianne n'est, en réalité, pas plus rassurée qu'elle.

Chapitre 1 : Scène de l'arrivée des filles au manoir

... contact car elles n'ont pas le moindre ami.
A l'intérieur du manoir, les deux sœurs découvrent une très vaste collection d'œuvres d'arts : tableaux, statues, sculptures, etc. Un portrait de l'ancien propriétaire des lieux trône tout en haut d'un escalier en acajou. Les murs sont peints en blanc tout comme les colonnades disposées par deux de chaque côté du hall. Miss Hitchcock conduit les jeunes princesses dans leur chambre au premier étage. Le papier peint du couloir est le même sur tous les murs de chaque couloir : un ton rose magenta sur un ton noir. Sur chaque mur, il y a toujours un portrait représentant soit d'un membre de la famille du propriétaire du manoir ou soit une scène de la vie de tous les jours des différentes classes sociales.
En découvrant leur chambre, Saphianne et Edwynne sont ravies de la décoration. Elles ont chacune un lit à baldaquin, les rideaux de l'un ont la couleur vert clair du papier peint tandis que les rideaux de l'autre ont la couleur bleu clair de ceux de la fenêtre ; une étagère, une armoire et une table de nuit toutes peintes en blanc, ce qui permet à la pièce, très spacieuse, d'être forte éclairée. Sur les tables de nuit, d'étranges lampes de chevet s'y trouvent. Ce sont des lampes électriques. Elles datent de l'époque où vivait encore le grand-père de Lord Tyler. Par contre, Saphianne remarque une autre lampe étrange attachée au plafond.
- A quoi cela sert-il ? demande-t-elle à la gouvernante.
- Je n'en ai aucune idée ! Le grand-père de Lord Tyler les avait placées là pour une expérience qui a, semble-t-il, marché mais personne à part lui et monsieur ne sait comment l'utiliser ! Dépêchez-vous de vous installer ! Je suis déjà suffisamment en retard pour préparer le souper !
Pendant que les deux sœurs s'installent, la gouvernante les surveille. Elle les conduit ensuite dans la grande salle à manger. La table, grande et rectangulaire, paraît être faite pour qu'une vingtaine de personnes puissent y manger dessus. Son côté long fait face, d'un côté, aux fenêtres et, de l'autre, à la cheminée. Le bois des fauteuils est en érable, très à la mode un siècle plus tôt. Le dossier, les accoudoirs et le coussin d'assise sont d'un tissu en velours pourpre. Comme le reste de la demeure, la salle à manger contient également des œuvres d'arts dont une armure elfique datant de la période sombre pour les elfes et les fées. Une terrible guerre avait opposé ces deux peuples qui, fort heureusement, s'entendent beaucoup aujourd'hui.
La gouvernante délaisse les princesses pour se rendre en cuisine afin de préparer, enfin, le repas. Quant à Lord Tyler, il ne va pas tarder à arriver. Il a du se rendre chez un commerçant du coin pour affaire. Voilà pourquoi c'était sa gouvernante qui est venue chercher les filles. Sinon, il l'aurait fait lui-même.

Chapitre 1 :Scène de la rencontre des filles avec Lord Tyler

... Il porte une de ces tenues que l'on retrouve dans certains films d'époque. C'est que, figurez-vous, à Fäelry, il n'y a pas qu'une seule mode vestimentaire. Suivant les régions ou les villages, les gens ne s'habillent pas forcément comme au moyen âge. De même que les technologies, le train par exemple, ne sont pas censées exister à une époque médiévale mais ça, vous vous en êtes surement fait la réflexion. Disons qu'à Fäelry, ils ne font jamais comme les autres mondes fantastiques et imaginaires. Il ne manquerait plus qu'ils inventent la voiture mais nous n'en sommes pas encore là.
En attendant, Saphianne et Edwynne discutent avec Lord Tyler ! Celui-ci ...

Chapitre II :: Scène de la rencontre entre Peter et Vardheïlla - et description de Sairfnir

...
- Vardheïlla !
La réaction de l'elfe vous paraît sans doute étrange mais voyez-vous, les elfes sont des êtres chaleureux, pacifistes et très accueillants. Ce qui explique de Vardheïlla. Enfin, il arrive que certains elfes croient leur race supérieure à celle des autres mais ils sont très rares, fort heureusement.
Vardheïlla montre tout Sairfnir à Peter. Celui-ci est émerveillé par la beauté de la ville. L'elfe l'emmène en balade sur une barque qui s'avance toute seule comme par magie. Peter découvre que la cité est entourée d'une eau si pure et si claire que l'on voit à travers. De plus, certains quartiers de cette magnifique cité semblent être entourés par cette eau. Cela donne à l'adolescent l'impression d'être à Venise. Au sujet de l'architecture, il s'agit d'une architecture aux influences celtiques mais également aux accents féeriques et plus arrondis. Les demeures paraissent venir tout droit de l'antiquité.
Alors qu'il...

Chapitre II :Scène du dîner où la reine Chaendra explique pourquoi Peter doit mener sa mission.

... et il est le seul à n'avoir jamais pu rentrer chez lui. L'adolescent ne comprend pas où la reine veut en venir. Cependant, son histoire lui rappelle la réaction de Monsieur Bakkersons lorsqu'il avait découvert le livre dans la librairie de ce dernier. Celui-ci avait même refusé de le laisser lire l'ouvrage. A-t-il voulu éviter que quelqu'un d'autre subisse le sort vécu par son frère ? Du moins, si c'est bien lui. Le jeune homme n'en est pas vraiment sûr.
La reine lui fait remarquer qu'il a la même couleur de cheveux et les mêmes traits que la jeune fille. Peter la regarde d'un air intrigué. Elle continue à parler des quatre jeunes gens. Peter est troublé lorsque l'elfe fait allusion à certains détails. D'après elle, la jeune fille a reçu un coup d'épée dans le dos tandis que l'un des jeunes garçons avait les yeux bleus mais suite à un combat, son œil droit est devenu rouge et il ne voyait plus très bien de cet œil là. Soudain, Peter a comme in flash-back. Il se revoit petit garçon, entrain de mettre de la crème solaire sur le dos de sa mère. Il ne doit pas avoir plus de cinq ans.
- Maman, qu'est-ce que tu t'es faite au dos ? Tu as un truc moche tout au long !
- Ce n'est rien mon chéri ! C'est un mauvais elfe qui me l'a fait !
- Oh, le méchant !
L'enfant donne un bisou sur la cicatrice avant d'aller faire un câlin à sa mère. Tout à coup, Matthew arrive. Il a un œil gauche bleu et un œil droit de couleur rouge. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ses parents sont-ils vraiment venus à Fäelry ? Peter réfléchie à ce qu'il va faire. Quant à la reine, elle connaît déjà d'avance la réponse du jeune garçon. Depuis sa naissance, elle a le don de voyance. Si elle envoie Peter pour sauver Saphianne et Edwynne, c'est qu'elle a ses raisons.
- J'accepte...

Chapitre 2 :Scène du voyage de Ménélas et de Peter pour le manoir de Lord Tyler

... Le lendemain, Peter a un réveil plutôt brusque. Le prince Ménélas le réveille alors que le jour n'est même pas encore levé. Le prince veut être déjà parti avant l'aube. Peter a beaucoup de mal à se réveiller complètement. Au moment de monter à cheval, il manque presque de tomber. De plus, l'elfe ne lui a pas laissé le temps de prendre correctement son déjeuné. Il donne au jeune homme une gorgée d'une boisson aux particularités magiques qui a pour effet de le rendre en pleine forme. Bien que Peter n'ait jamais monté à cheval, tous les deux quittent la cité de Sairfnir en franchissant un pont construit juste au dessus du grand lac dont la cité en est le centre.
Les pauses au cours de la journée sont rares. Ménélas ne veut pas perdre de temps parce que son compagnon n'est pas assez endurant pour les voyages. A la tombée de la nuit, Peter a mal à ses cuisses à force d'être resté assis toute la journée sur son cheval. L'elfe l'envoie chercher du bois pour faire du feu. Ils ne mangent qu'un minimum de leurs provisions.
Levez-vous ! ordonne soudainement l'elfe. Nous allons commencer votre entraînement !
Ménélas sort deux épées en bois et en donne une à Peter. Sachant le jeune garçon inexpérimenté, l'elfe avait pris de quoi lui enseigner le maniement des armes. Hélas pour lui, le jeune homme s'avère être un très mauvais élève. Il se montre donc très sévère avec lui, le réprimant à chaque faux pas ! Au levé du jour, Peter est fatigué car le prince ne lui a laissé que deux heures pour dormir. L'adolescent n'a même pas pu profiter de sa nuit pour se reposer. Cependant, sa nouvelle journée démarre aussi mal que la veille. Il se fait réprimander par le prince Ménélas sur sa façon de se tenir sur un cheval. Ce n'est pas de la faute de Peter s'il n'a jamais monté de chevaux de toute sa jeune vie !
Le comportement de Ménélas peut paraître injuste mais en ce qui concerne l'éducation militaire, les elfes ont leur propre manière. Il est vrai qu'ils sont plus endurants que les humains. C'est pourquoi en général, il arrive qu'un roi ou un seigneur demande que le meilleur guerrier elfe soit l'instructeur de leurs héritiers. Comme vous avez pu le constater, en professeur, les elfes sont durs et sévères ! Surtout quand ils n'ont pas l'habitude d'enseigner et qu'ils ne connaissent pas bien leur élève.
Le troisième jour de leur voyage, Peter demande à Ménélas le précieux breuvage mais l'elfe refuse. Il ne veut rien gaspiller.
- Purée ! C'est pas possible qu'il s'en fiche que je crève de soif ! pense le garçon.
- Vous avez bu il y a deux heures !
- Mais j'ai encore soif ! Et j'ai mal aux cuisses !
Cessez de vous plaindre ! Si vous voulez être pris au sérieux, arrêtez de vous conduire comme un enfant ! Ce que vous êtes justement !
Blessé par ce manque de compréhension, Peter fait galoper son cheval le plus vite possible. Il en a marre d'être traité comme un enfant par l'elfe. Au bout de quelques minutes, il s'étonne de ne plus entendre Ménélas. Il se retourne et découvre qu'il ne l'a pas suivi. Pourquoi ? En réalité, l'elfe ne souhaitait pas continuer la route avec lui. Lorsque Peter l'a distancé, il a préféré faire demi tour et laisser l'adolescent poursuivre son chemin. Apres tout, le jeune homme n'est qu'un messager pour prévenir Lord Tyler. Il n'a pas besoin de la présence du prince. Enfin, c'est ce que pense celui-ci.

Je viens de lire toutes tes modifications. Et je les ai beaucoup aimé. Surtout la première, de voir le combat, et la mort de la reine, ça donne plus d'émotion.
Après j'ai bien aimé ce que tu as rajouté à la rencontre du lord Tyler, on en apprend plus sur ce monde, c'est bien.
J'ai aussi beaucoup apprécier que tu ajoutes des précision sur ses parents, et sur leur histoire.
Sinon tout est très bien écris, j'aime beaucoup vraiment.
J'ai sinon deux petite remarque sur le dernier extrait. Tu as oublier le tiret à la dernière réplique du prince, c'est une simple faute de tape. Et une autre petite remarque " Ce n'est pas de la faute de Peter s'il n'a jamais monté de chevaux de toute sa jeune vie !" cette phrase me chiffonne, (mais là c'est la cavalière qui parle^^) on dit plutôt "monté de cheval" ou "monté à cheval", tu peux aussi dire "fait de cheval", parce que quelques phrases plus haut tu dis "Bien que Peter n'ait jamais monté à cheval,...".
Donc voici encore une fois mon avis, à prendre pour ce qu'il est.

Sinon j'en suis au chapitre 4 de ton roman, et je l'adore, il faut que je trouve le temps de le continuer.

merci pour ta remarque concernant la phrase" Ce n'est pas de la faute de Peter s'il n'a jamais monté de chevaux de toute sa jeune vie !" . J'ai faut une faute de frappe. Je voulais dire "monté a cheval."