Delphine de Vigan - No et moi.

Résumé : Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes.
Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu'elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
Mais nul n'est à l'abri...

Mon avis : J'ai été séduite dès la première page par ce livre. Je l'ai lu au départ par obligation, car je participe au prix littéraire, et il en faisait partie. C'est le dernier que j'ai lu, et j'entendais tout le monde me dire que ce livre est " génial, incroyable, le meilleur de tous ", et bien sûr je n'y croyais pas. Mais j'avoue que je suis tout à fait d'accord avec ces personnes, ce livre est tout simplement sublime. Les personnages sont très attachants, l'histoire originale ne lasse pas. Pour une fois, on a affaire à une fille surdouée, et non pas à une délinquante, même si ce problème là est rencontré avec No.
Ce qui est aussi super, c'est que l'auteur n'as pas fait que parler de l'histoire entre No et Lou, il y a aussi beaucoup d'autres passages très interessants, notamment les liens qu'entretiens Lou et sa mère...
A lire.

Je suis en train de le lire, j'en suis à la page 204 et jusqu'à maintenant il m'a vraiment captivée. J'espère que la fin ne me décevra pas, mais pour le moment, c'est un livre qui me plait beaucoup Smile

Une amie m'avait conseillé ce livre et ton avis rejoins le sien. Je n'ai pas eu cependant encore l'occasion de le lire.

Delphine de Vigan - No et moi. 412237159782253124801fs-gif

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand
ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des
expériences domestiques et dévore les encyclopédies.

Enfant unique d'une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion
de la bonne humeur feinte, dans l'obscurité d'un appartement dont les rideaux
restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.

A la gare d'Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée
qu'elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d'amour, rebelle, sauvage.
No dont l'errance et la solitude questionnent le monde.

Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud,
marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu'elles sont ».
Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous
entoure. Ce qu'il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient
autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches
du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui
donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure
menée contre le destin. Envers et contre tous.

C'est un bôô livre. Trop beau. Le genre histoire d'une fille "différente",
mal dans sa peau, bobo et évidemment surdouée. On a 17ans ou plus, c'est à dire
adolescente mais presque adulte. On a depuis qu'on a 11, 12 13 ans, un peu
plus, un peu moins, l'habitude de se sentir "différente" des autres,
un peu en retrait, un peu trop "cérébrale". On a vécu tout le passage
de l'adolescence cliché à savoir le mal-être, la solitude, etc etc. On vous
parle de ce livre, on vous en dit que du bien, on vous dit "tu verras, on
se reconnaît dedans, et puis c'est magnifique, tu vas pleurer en le lisant".
Ok. Donc on le lit.
On commence, et là on est suspicieux : on veut bien que la narratrice soit une
ado de 13ans, mais une ado de 13ans avec un QI de 160, là, ça passe mal. Ok
elle écrit bien, à savoir elle écrit comme une adulte passé la trentaine qui a
un certain talent et une maîtrise en littérature. Donc on se dit que le sujet
est un peu prétentieux mais que bon, ça peut être intéressant. Alors on
continue. Et on pleure effectivement, mais d'un rire cruel, le rire de pitié.
Heureusement qu'on a ça parce que sinon on s'ennuie. Clichés sur clichés.
« Oh je suis malheureuse, Oh je suis tellement intelligente que je peux
exactement compter le nombre de canines que vous avez en une seconde. Oh je
suis différente des autres, oh j'ai les meilleures notes en cours, oh je suis
amoureuse d'un "bad boy" trop beau avec un passé douloureux. Et si
j'allais me faire amie avec une SDF ? » Histoire de rajouter un peu dans
le pathos. Parce que c'est pas joli joli la vie dans la rue. Et caetera.
Bon allez soyons pas trop méchant, le livre est plutôt bien écrit. Il arrive
même qu'on ait une pointe d'émotion vers la fin. Mais franchement, dans le
genre tire-larme pour adolescente bobo qui cherche un prétexte au suicide, on a
rarement fait mieux... Quoi que ?

Excuse moi Elora, mais j'avais déjà ouvert un topic sur ce livre dans histoires de vie... Autant mettre tous les avis dans le même topic, je pense si tu es d'accord.

C'est fusionné. Vous pourriez d'ailleurs en discuter, maintenant !

Merci Maxime.

Elora, je respecte ton avis mais tu aura bien compris que je ne le partage pas.
Aillant rencontré cette auteure, je peux te dire que c'est un livre beaucoup plus recherché que ça.
Moi, je trouve que c'est un sujet rarement évoqué, et que justement, le fait qu'une adolescente surdouée aille rencontrer les personnes de la rue est un beau geste. Pourquoi serait-ce un cliché ? Je n'ai pas vu beaucoup de personnes faire cela...
Alors bien sur, être "aussi intelligente" à 13 ans, c'est assez rare, mais après tout ce genre de personnes existe réellement.
Et il est vrai que ce livre est un peu autobiographique, car le garçon que rencontre Lou existait vraiment. L'auteure se retrouve bien dans ce personnage de Lou, justement.

Non, moi j'ai trouvé que c'est un livre simple mais qui fait réfléchir, un livre d'actualité, un livre émouvant, j'aime.

Trop simple, trop cliché. Pour moi, il n'y a aucun engagement de l'auteur. Je ne ressens même aucune implication de sa part.

C'est vrai qu'on parle trop rarement des enfants surdouées tout comme on parle rarement des gens qui tendent la main à d'autres, plus pauvres. Mais, là, il y a trop de coïncidences.

Pour moi, cette rencontre est un cliché puisque les gens bien sous tout rapport, intelligents, pas dans le malheur financier qui viennent en aide aux autres "pauvres", c'est déjà vu et revu et rerevu. Qui plus est, dans la vraie vie, c'est généralement des gens plus simples (PAS DANS LE SENS DE LIMITE INTELLECTUELLEMENT) qui tendent la main...à d'autres.

Selon moi, ce livre relève d'un rêve voire d'un fantasme.

Il peut faire réfléchir, effectivement...mais pas assez, selon moi, car trop de déjà vu dans un même livre.

Mais je ne crois pas que le but de l'auteur soit de s'impliquer dans une cause, pas de s'engager.

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand
ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des
expériences domestiques et dévore les encyclopédies.

Enfant unique d'une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion
de la bonne humeur feinte, dans l'obscurité d'un appartement dont les rideaux
restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.

A la gare d'Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée
qu'elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d'amour, rebelle, sauvage.
No dont l'errance et la solitude questionnent le monde.

Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud,
marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu'elles sont ».
Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous
entoure. Ce qu'il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient
autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches
du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui
donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure
menée contre le destin. Envers et contre tous.

C'est un bôô livre. Trop beau. Le genre histoire d'une fille "différente",
mal dans sa peau, bobo et évidemment surdouée. On a 17ans ou plus, c'est à dire
adolescente mais presque adulte. On a depuis qu'on a 11, 12 13 ans, un peu
plus, un peu moins, l'habitude de se sentir "différente" des autres,
un peu en retrait, un peu trop "cérébrale". On a vécu tout le passage
de l'adolescence cliché à savoir le mal-être, la solitude, etc etc. On vous
parle de ce livre, on vous en dit que du bien, on vous dit "tu verras, on
se reconnaît dedans, et puis c'est magnifique, tu vas pleurer en le
lisant".
Ok. Donc on le lit.
On commence, et là on est suspicieux : on veut bien que la narratrice soit une
ado de 13ans, mais une ado de 13ans avec un QI de 160, là, ça passe mal. Ok
elle écrit bien, à savoir elle écrit comme une adulte passé la trentaine qui a
un certain talent et une maîtrise en littérature. Donc on se dit que le sujet
est un peu prétentieux mais que bon, ça peut être intéressant. Alors on
continue. Et on pleure effectivement, mais d'un rire cruel, le rire de pitié.
Heureusement qu'on a ça parce que sinon on s'ennuie. Clichés sur clichés.
« Oh je suis malheureuse, Oh je suis tellement intelligente que je peux
exactement compter le nombre de canines que vous avez en une seconde. Oh je
suis différente des autres, oh j'ai les meilleures notes en cours, oh je suis
amoureuse d'un "bad boy" trop beau avec un passé douloureux. Et si
j'allais me faire amie avec une SDF ? » Histoire de rajouter un peu dans
le pathos. Parce que c'est pas joli joli la vie dans la rue. Et caetera.

Bon allez soyons pas trop méchant, le livre est plutôt bien écrit. Il arrive
même qu'on ait une pointe d'émotion vers la fin. Mais franchement, dans le
genre tire-larme pour adolescente bobo qui cherche un prétexte au suicide, on a
rarement fait mieux... Quoi que ?

Pourquoi avoir recréé un sujet sur ce livre ?

Je n'ai pas trouvé le sujet sur ce livre en utilisant la fonction recherche alors j'ai créé le sujet.

Ah d'accord, parce que tu avais déjà posté ton avis sur ce livre dans "romans histoires de vies", dans un autre topic sur ce livre et je dis ça parce que c'est exactement le même avis ^^...