Epopée Littéraire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Epopée Littéraire
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

 

 Quelques règles de dactylographie...

Aller en bas 
AuteurMessage
Livandil

Livandil


Féminin Nombre de messages : 336
Age : 33
Passion : Lire et écrire, scoutisme
Coup De Coeur Livresques : Harry, SDA, LLDE, Ewilan et tant d'autres
Préférences Littéraires : Fantasy, Fantasy, aventures, espionnage, romantique
Date d'inscription : 14/08/2008

Quelques règles de dactylographie... Empty
MessageSujet: Quelques règles de dactylographie...   Quelques règles de dactylographie... Icon_minitimeVen 14 Nov - 19:59

Comme nous écrivons tous plus ou moins nos texte sur ordinateur, il est certaines règles qu'il est d'usage de respecter...1. Signes simples

Les signes simples sont :
- la virgule ","
- le point "."
- les points de suspension "..."

La règle est : "signe simple, espace simple"
PAS D'ESPACE AVANT ET UN ESPACE APRES

Exemple :
Une virgule, un point. La suite... au prochain épisode.

2. Signes doubles

Les signes doubles sont :
- le point-virgule ";"
- les deux-points ":"
- le point d'exclamation "!"
- le point d'interrogation "?"

La règle est : "signe double, espace double"
UN ESPACE AVANT ET UN ESPACE APRES

Exemple :
Quoi ? Non ! Regardez donc : c'est ainsi ; ça ne se discute pas.

3. Parenthèses, crochets, accolades, guillemets

a. Parenthèses, crochets, accolades :

- les parenthèses ( )
- les crochets [ ]
- les accolades { }

La règle est :
DES ESPACES A L'EXTERIEUR ET PAS D'ESPACES A L'INTERIEUR

Exemple :
Nous dirons donc (sans insister) que l'on doit respecter les règles de ponctuation (et de typographie).
! Exception : pas d'espace entre la parenthèse finale et la ponctuation simple qui suit.

b. Guillemets droits " ":

- Les guillemets droits "" /

On applique la même règle que pour les parenthèses :
DES ESPACES A L'EXTERIEUR ET PAS D'ESPACES A L'INTERIEUR

Exemple :
On consultera les ouvrages suivants : "La typographie pour les nuls" et "Typographie avancée".
! Exception : pas d'espace entre le Guillemet droit final et la ponctuation simple qui suit.


4. Tirets

Il existe 3 longueurs de tirets, mais la plupart des logiciels ne font pas la différence.

# Trait d'union, mots composés (tiret court)

La règle est :
PAS D'ESPACES AVANT ET PAS D'ESPACES APRES

Exemple :

C'est-à-dire que...
Où est-il ?
Y a-t-il un arc-en-ciel ?

# Césure (tiret court)

C'est la coupure en fin de ligne d'un mot trop long.

La règle est :
On met un tiret à la fin de la première ligne (sans espace) et rien sur le début de la deuxième.


Exemple :
anticonsti-
tutionnellement

# Listes (tiret moyen)

La règle est :

Laisser une espace entre le tiret et le mot qui suit.
Noter qu'il existe deux écoles pour les listes :

1) pas de virgule à la fin de chaque élément de la liste, ni de point à la fin.
– un
– deux
2) un point-virgule à la fin de chaque élément de la liste, un point à la fin
– un ;
– deux.
L'on suivra de préférence la règle 2.

# Incises (tiret moyen)

La règle est :
UN ESPACE AVANT ET UN ESPACE APRES

Exemple :
Le brave homme – pas si brave que ça, il faut le dire – ne dit rien.

# Dialogues (tiret long)

La règle est :
UN ESPACE APRES

— Ça va ?
— Oui, et toi ?


Concernant les tirets, ce n'est pas vital, surtout qu'il faut passer par le pavé numérique pour les avoir. Le plus important concerne les autres signes de ponctuation.
Revenir en haut Aller en bas
Livandil

Livandil


Féminin Nombre de messages : 336
Age : 33
Passion : Lire et écrire, scoutisme
Coup De Coeur Livresques : Harry, SDA, LLDE, Ewilan et tant d'autres
Préférences Littéraires : Fantasy, Fantasy, aventures, espionnage, romantique
Date d'inscription : 14/08/2008

Quelques règles de dactylographie... Empty
MessageSujet: Re: Quelques règles de dactylographie...   Quelques règles de dactylographie... Icon_minitimeVen 14 Nov - 20:03

J'ai également trouvé un texte d'Umberto Eco concernant les points de suspension, ces petites bêtes diaboliques qu'on ne peut s'empêcher d'utiliser à tout moment...
(je m'inclus dans le lot^^).

Citation:
Comment mettre des points de suspension
Umberto Eco ( 1991 ), in Comment voyager avec un saumon.

Il existe un critère scientifique infaillible permettant de distinguer l’écrivain professionnel de l’écrivain du dimanche ( qui risque parfois de devenir célèbre ) : l’usage des points de suspension en milieu de phrase.
Les écrivains emploient les points de suspension en fin de phrase pour indiquer que le discours pourrait continuer ( « A ce sujet il y aurait encore beaucoup à dire, mais… » ), et au milieu ou entre plusieurs phrases pour indiquer qu’un texte à été tronqué ( « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d’une femme inconnue […] ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre […] » ). Les non-écrivains utilisent les points de suspension pour se faire pardonner une figure de rhétorique qu’ils jugent hasardeuse : « Il était furieux comme… un taureau. »
L’écrivain est quelqu’un qui a décidé de mener le langage au-delà de ses limites, et c’est pourquoi il assume la responsabilité d’une métaphore hardie : « Jamais nature ne contempla tel prodige : mouiller par le soleil et sécher par les fleuves ». Nous sommes tous d’accord que dans ce distique, Artale, en bon poète baroque, a exagéré, mais au moins il n’a pas tenté d’atténuer son propos. En revanche, le non écrivain aurait écrit : « mouiller… par le soleil et sécher… par les fleuves », comme pour dire « naturellement, je plaisante ».

L’écrivain écrit pour ses pairs, le non-écrivain écrit pour sa concierge ou son chef de service, et il craint ( souvent à tort ) que ceux-ci ne comprennent pas ou ne lui pardonnent pas sa hardiesse. Il emploie des points de suspension comme un laissez-passer : il veut faire la révolution, mais avec l’autorisation de la maréchaussée.
La modeste série de variations suivante raconte ce qui serait arrivé à la littérature si les écrivains avaient été timides, nous montrant comment les points de suspension sont néfastes.

« Et… rose, elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace… d’un matin. »
« L’homme n’est qu’un… roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau… pensant »
« Rodrigue, as-tu… du cœur ? »
« Et c’est… Vénus tout entière à sa proie… attachée. »
« Hâtez-vous… lentement et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier… remettez votre ouvrage »
« Ton souvenir en moi luit… comme un ostensoir ! »
« Ce toit tranquille, où marchent des… colombes »
Et ainsi de suite jusqu’à « Longtemps je me suis couché… de bonne heure » et « Mon verre s’est brisé comme un éclat de… rire ».

Cela dit, l’insertion des points de suspension, exprimant la crainte de la hardiesse du style figuré, peut aussi être employée pour faire subodorer qu’une expression en apparence littérale est une figure rhétorique. Prenons un exemple. Le Manifeste des communistes de 1848 commence, on le sait, par « Un spectre hante l’Europe », et c’est là, vous l’admettrez, un bel incipit. Passe encore si Marx et Engels avaient écrit « Un… spectre hante l’Europe ». Ils auraient simplement mis en doute le fait que le communisme était une chose si terrible et si insaisissable, la révolution russe aurait peut être été anticipée de cinquante ans, pourquoi pas avec le consentement du tsar, et même Ozanam y aurait participé.
Mais s’ils avaient écrit « Un spectre… hante l’Europe » ? Alors, il hante ou il ne hante pas ? Il reste planté là ? Et où là ? Ou bien est ce que les spectres, de par leur nature même, apparaissent et disparaissent d’un coup, en un éclair, sans perdre leur temps à hanter ? Et ce n’est pas fini. S’ils avaient écrit « Un spectre hante… l’Europe » ? Auraient-ils voulu dire qu’ils exagéraient, que le spectre hantait tout juste la ville de Trèves et que les autres pouvaient dormir tranquille ? Ou bien auraient ils fait allusion au fait que le spectre du communisme obsédait déjà les Amériques, et pourquoi pas, l’Australie ?

« Etre ou… ne pas être, telle est la question », « être ou ne pas être telle est… la question » , « être ou ne pas… être, telle est la question » Vous imaginez combien la critique shakespearienne aurait dû se creuser la cervelle sur les intentions cachées du Barde.
« L’Italie est une république fondée… sur le travail » ( eh bien ! )
« L’Italie est – disons – une république… fondée ( ? ? ? ) sur le travail. »
« L’… Italie ( si elle existait ) serait une république fondée sur le travail. »
L’Italie est une république fondée sur les points de suspension.

Revenir en haut Aller en bas
 
Quelques règles de dactylographie...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Epopée Littéraire :: ¶ Tutoriel-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser