Les lois de l'attraction, Bret Easton Ellis.

Quatrième de couverture :
"L'auteur de Moins que zéro décrit dans son deuxième livre une nouvelle descente aux enfers qui se situe à l'université. Ses héros, des étudiants issus d'une bourgeoisie typée, trempent, d'une dérive à l'autre, dans les illusions du sexe et de la drogue, sur un fond de rock... Bret Easton Ellis peint une génération en négatif, en montrant les impasses des désirs, des urgences existentielles et des manques. Tout cela au moyen d'une écriture sobre, rapide et brute. La phraséologie de cette décennie contient à elle seule toute une micro-histoire. Une langue."
Patrick Amine, Art Press.


Mon avis :
(Avant de commencer, je tenais à dire que j'avais longuement hésité avant de placer ce livre dans l'une des catégories... Alors je ne sais pas si il convient à celle-ci, mais en tout cas, c'est celle dont il se rapproche le plus.) Ce livre est donc le troisième que j'ai lu de Bret Easton Ellis. J'en attendais déjà beaucoup parce que j'avais vu à de nombreuses reprises qu'il était le meilleur de BEE (après American Psycho, bien entendu). & il est à la hauteur de sa réputation ! À travers trois personnages principaux & toute une tripotée de personnages secondaires, BEE dépeint la décadence d'une jeunesse dorée américaine, qui passe plus de temps à se droguer, boire, baiser, faire la fête qu'à aller en cours (ce qui serait tout de même plus logique dans une université). La forme de l'histoire est assez particulière de par le fait que le narrateur change régulièrement, mais également parce que l'on se rend compte peu à peu que ce qui se passe là n'est qu'une page de l'histoire de ses jeunes adultes. Le livre couvre le premier trimestre d'une année, mais la fin du livre montre bien qu'il aurait pu couvrir le troisième trimestre, ou alors l'année suivante... Rien ne change. Quant au style de Bret Easton Ellis, il est particulier, tout autant que dans ses précédents livres, mais j'y adhère totalement. Je ne crois pas avoir quelque chose à ajouter, à part peut-être, lisez-le !


Édition 10-18 (Domaine étranger).
344 pages.

Je ne lirais ce livre qu'à cause de son auteur. Mais l'histoire ne m'attire pas spécialement. Peut être un manque d'originalité ? Ou alors un mauvais jugement... Je ne sais pas, je me tournerai davantage vers Moins que Zero. Même si je n'ai aucune idée de ce dont il s'agit.

Ce livre me fait vaguement penser à Gossip Girl version masculine. Le contexte dans lequel évoluent les personnages semble à tous points similaire à la situation plutôt avantageuse des demoiselles New-Yorkaises. Car si je ne me trompe, tous les rôles crées dans Gossip Girl et Les lois de l'attraction, mettent continuellement en valeur des adolescents bourgeois frappés par l'hypocrisie, une non-valeur de l'argent et l'envie d'être populaire. Mais trempent également dans les milieux peu coquets de la drogue, la boisson et du sexe. Tout ce qui s'achète par la beauté, l'argent et le mensonge. Ce n'est qu'un avis extérieur qui mériterait d'être approfondi après lecture, mais dites moi si ces critiques sont fondées

En fait, je pense exactement la même chose que toi Maximou.

Mmmh, moi je dirais qu'il n'y a pas vraiment de rapport entre Gossip Girl & Les lois de l'attraction. Peut-être un peu, de par le fait que les personnages principaux soient riches, mais soyons réalistes, les publics visés par ces deux bouquins ne sont absolument pas les mêmes ! & Gossip Girl vise davantage un public de jeunes filles adolescentes en mal d'amour... Notons d'ailleurs qu'ils ne passent pas leur temps à se bourrer la gueule dans Gossip Girl, (& oui, ces jeunes gens vont en cours, figurez-vous !) & que la seule drogue qu'ils se permettent est un petit joint de temps en temps (& uniquement pour Nate ou ses potes, s'il-vous-plaît...). Sans oublier également qu'il faut attendre je-ne-sais-combien-de-temps avant que Nate & Olivia ne s'envoient en l'air. Dans Les lois de l'attraction, les personnages sont à l'université, mais la plupart ne se souvient même pas quelle est sa matière principale, de par le simple fait qu'ils ne vont jamais en cours. De l'université n'est montré que le côté "parties every night", drogue (coke, ecsta, joints... tout ce qui leur tombe sous la main), alcool (& pas qu'un peu !) & surtout, un peu de baise dans les chambres de tout le monde... Bref.

Encore une fois je plussoie Marie Charlotte, BBE c'est loin d'être aussi clean que l'univers de Gossip Girl... Les lois de l'attraction a été édité en 1987!