Mors Tua, Danila Comastri Montanari

Bienvenue
dans la Rome Antique, sans vilain jeu de mot. Le sénateur Aurélius est
quelqu'un de très riche et de très important, qui se déplace en
litière, possède des esclaves et des villas secondaires. Un jour qu'il
rend visite à la belle hétaïre Corinna dans le but de s'attirer ses
faveurs, il la découvre morte, poignardée. De peur que le meurtre ne
lui soit attribué et qu'il soit obligé de mettre fin à ses jours comme
tout romain digne de ce nom, Aurélius décide de mener l'enquête...

Un polar historique ! Cela me rappelait les "Titus Flaminus" de mon
enfance. La plongée dans la Rome impériale est passionnante ! De plus,
à la fin du livre se trouve un petit appendice sur la vie à Rome. On
apprend au fil du récit les coutumes, et Rome apparait bien moderne !
Une Rome qui accepte à peu près la liberté de culte, et même sexuelle
(enfin, ça dépend des familles, mais ça, ça, c'est comme partout). Le
personnage d'Aurélius m'a séduite, plus que l'enquête elle-même, qui
est cependant bien menée. Aurélius est séduisant, aussi bien du fait de
son charisme que de sa répartie acerbe. Et en plus, il a bon coeur !
L'enquête policière est donc plutôt intéressante. En revanche, celle de
la nouvelle est assez embrouillée, enfin, ce n'est que mon humble avis.

Je me doute à la lecture de ta critique que tu as due avoir du mal pour classer ce livre dans cette catégorie ! Je n'avais encore jamais connu cela : un mélange de roman historique et d'enquête policière. Le temps est à la multiplicité des genres littéraires, ça en est presque étrange.

Anne Perry est coutumière du genre, sauf que ça se passe à une époque un peu plus récente. Mais j'ai pensé que le côté historique primait ici sur l'intrigue policière.