Extraits écrits par simple envie qui sont sans suite.

Extrait 1 :
Tomber amoureuse n'est plus une métaphore, en effet je suis tombée,
tombée devant tant de magnificence, devant tant d'incompréhension. Oui,
quand je l'ai vu, je ne su plus qui j'étais, je ne su plus devant qui
(quoi?) je me trouvais. On ne pouvais même pas le qualifier
''d''homme'' ça aurait été trop vulgaire. Les hommes sont victimes de
divers maux, mais lui, jamais, au grand jamais, il ne fut ni malade, ni
triste. Il avait un visage constitué de traits tellement précis, ses
yeux gris-bleu me désarmaient. Quand je lui parlait, j'étais comme nue,
je m'offrais à lui. Tel un patin, il me manipulait facilement, je
m'exécutai au moindres de ses ordres. Je me débrouillai toujours pour
lui tenir la main, pour m'assoir sur ses genoux, je me débrouillai
toujours pour être près de lui. Ce n'était plus de l'amour, ni de la
folie, non cela allait bien plus loin. Tel Vercingétorix à César, je
lui avait déposé les armes, lui demandant de laisser mon corps libre,
mais d'emporter mon cœur. Entre nous, se jouait une passion ambulante,
entre regards, sourires et caresses se cachait une flamme qui nous
rapprochait peu à peu. C'était mon professeur, j'étais son élève. Le
silence était d'or, la parole aussi. Entre nous régnait une harmonie
parfaite, et tellement mélodieuse. Mais devant tant de magnificence, on
ne pouvait rester de marbre, alors je lui donnais quelques indices
concernant mon amour, oui je lui disais qu'il était beau quand il
courait, que ses yeux me désarmaient et qu'on aurait dit qu'il sortait
d'une pub pour Colgate. Mais lui, en tant qu'homme marié et père, il ne
voyait que de la politesse. Et dès qu'il apparaissais, dès que
j'apercevais son corps sculpté, mes yeux s'illuminaient. Il marchait
d'une façon si rythmique, ses membres bougeaient en harmonie. On eut cru
que j'avais un radar, je le repérais parmi les 700 élèves constituant
mon collège. Imaginez vous, une lumière après des jours passés dans une
mine. Et lui, c'était la lumière après des heures passés avec des
gamins si étroits d'esprit.
Et lui, c'était L'Homme parmi tant d'autres ..
Quand,
je le rejoignais, quand ma main s'emboitait dans la sienne, je
ressentais une sorte de jouissance intérieure, la jouissance d'avoir
réussi à l'atteindre. Il avait beaucoup de prétendantes, alors,
comprenez-moi, j'étais heureuse quand, enfin, je l'atteignais.


Extrait 2 :
Les journées passent, elles passent, passent et ne s'arrêtent jamais, ne changent jamais ; vides, mornes, noires.
Même
si ça ne fais que 3 jours Le manque de sa présence s'agrandit et la
culpabilité aussi .. je ne sais plus quoi faire, quoi penser, perdue
dans mes remords et dans mes souvenirs, je ne cesse de penser à lui, à
son odeur, à son visage et cette manière qu'il avait de me faire
sourire. j'aimerais tant qu'il comprenne, qu'il sache quelle place il a
dans mon pauvre cœur qui bat de plus en plus lentement, mon pauvre
cœur brisé qui l'attends ..
<< Je t'attends, inlassablement
avec l'espoir que tu me pardonnera, mais tu vois l'espoir c'est bien ce
qui me manque. Je t'attendrai, jusqu'à ce que tu reviendras, tu es le
seul qui puisse combler le vide qui règne depuis quelques jours, tu
vois, même si je le montre pas, je t'aime et peut-être plus que lui,
non j'en suis sur .. Tu es le seul dans mon cœur, reviens, reviens moi
je t'attends. Tu as laissé une amoureuse, un peu trop naïve, triste et
abattue par l'absence de celui qu'elle aime et par les souvenirs
partagés avec cet homme. >>

Extrait 3 :
Je suis abandonnée, de tous. Ma tête souffre, mais pas autant que mon
cœur meurtri, par tant ... d'incompréhension, tant de solitude. Sous
ma capuche, je les voyais passer, se tenant la main et se balançant des
Je t'aime par-ci, par là. Et moi, seule au fond du rang, j'observais,
j'observais cette vie que j'aurais pu avoir, ces épaules sur les
quelles j'aurai pu me reposer, ces oreilles dans les quelles j'aurais
pu chuchoter milles et milles secrets. Ma vie est comme un ascenseur,
l'ascenseur monte en permanence, mais parfois il prends des passagers
qui le font descendre au premier étage, alors je dois tout recommencer.
Tous les efforts que j'ai fait pour faire monter l'ascenseur
s'envolent, tels des cendres, ils volent,volent et puis disparaissent..
Mon cœur et mon âme crient , ensemble, ils crient à l'aide, pour
sortir de cercle vicieux qui me suit depuis un an et demi, depuis que je
suis délaissée, depuis que j'attends, depuis toujours.
Au fond, je
ne veut pas tellement le quitter ce cercle vicieux, j'y suis tellement
habituée, à cette tristesse, cette solitude, cette mélancolie. Ça fait
tellement de temps que j'y suis, que j'y suis (presque) à l'aise.
Et quand est-ce que j'en sortirai ?
Je
LE regarde toujours avec autant de désir, autant d'amour. Par la
fenêtre du vestiaire, je le voyais criant de faire ceci ou de faire
cela. J'admirai son visage, ses gestes si précis, pleins d'autorité ..
J'observais cet homme que je n'aurai jamais, et tout d'un coup, je fut
prise d'une envie, l'envie d'être dans ses bras, l'envie de le toucher,
de le sentir, si près de moi. Étais-je amoureuse ? Non, juste attirée.
Vous l'auriez vu, vous comprendriez tout de suite
Comme dans le Sabotage Amoureux de Nothomb, j'étais à son service, '' à
ses pieds '' , il me demandait quelque chose ; je m'exécutai. Quoi que
ce soit, je ne contestai jamais, parfois même, je lui rapportai son
manteau ou son sac, sans même qu'il me le demande. J'interceptai ses
moindres envies, rien que pour un sourire, un ''merci'', ou une bise.
Folle
de lui, de ses manières, de ses paroles, de ses mots, de son visage, de
ses mains, de son corps, de ses pensées, de ce qu'il le composait,
Folle de LUI ..


Comment vous dire tout ce qu'il y a en moi ?
Comment vous décrire ce sentiment, qui me mange, qui me détruit chaque
jour un peu plus..? Je ne sais plus ce que je veut, ce que j'attends,
QUI j'attends.. Je suis dépourvue de sens, d'humeur, dépourvue d'amour
.. Mélomane jusque lors, la musique ne fais plus aucun effet, elle a
perdue tout sens pour moi, j'appuie machinalement sur la touche pour
changer de chanson, ça devient un automatisme, toutes les musiques
m'ennuient, me lassent. Mes artistes préfères devient de simples
chanteurs, mes chansons préférées ne sont plus que de simples mélodies.
Alors j'attends mais je me lasse, vite. Mais qui donc réussira a
raviver la flamme qui s'est éteinte au fond de mon cœur ? Ma tête me
fais souffrir, tous les jours elle est prête à exploser, exploser parce
que trop de pensées, trop d'incertitudes, trop , trop ..
Alors, je
lis des romans d'amours, j'écoute des chansons d'amours, je ne rêve que
d'amour, je ne parle que d'amour, de ce sentiment qui m'est inconnu. Et
j'attends impatiemment que ce sentiment explose dans mon cœur, dans ma
tête, dans mon âme, pour qu'un jour, enfin, je puisse ressentir quelque
chose de vrai, de pur.




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