La princesse de Clèves - Madame de Lafayette

LA PRINCESSE DE CLEVES - MADAME DE LAFAYETTE






Sujet
L’action se déroule, en 1558, à la cour du roi Henri II
Mademoiselle de Chartres, jeune fille de seize ans élevée par sa mère selon de rigoureuses règles de morale, paraît pour la première fois au Louvre. Le prince de Clèves, ébloui par sa beauté, la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison. Plus tard, la Princesse de Clèves rencontre M de Nemours, un coureur de jupons. Naît entre eux une passion immédiate et partagée, à laquelle sa mère, Madame de Chartres la conjure de renoncer : « Ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu’ils vous paraissent d’abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d’une galanterie. »
Le roman décrit avec beaucoup de minutie les étapes du sentiment amoureux chez les trois personnages, ses effets sur leur comportement et la lutte de la princesse pour ne pas trahir les préceptes maternels.


MON AVIS

Passé les 20 premières pages qui posent la cour, nous rentrons dans l'univers ouaté de la Princesse. Un livre sur la passion humaine, sur les dommages qu'elle peut apporter, sur la jalousie, le libertinage et surtout, sur la fidélité.
Un livre absolument merveilleux qui devrait ravir les fans de Jane Austen car on retrouve chez Madame de Lafayette une certaine ironie face à la superficialité de l'époque.
La polémique sarkozyste n'a pas lieu d'être : La Princesse de Clèves est le 1er grand roman de la littérature française et il n'y a pas à dire : c'est un grand roman.

Ma prof de français nous la énormément recommandé, et ton avis rejoins le sien.

Madame de Lafayette peut dire merci à Sarkozy : depuis qu'il a avoué avoir "beaucoup souffert sur elle" (la Princesse de Clèves, ce sont ses mots), les ventes ont progressé en 2008 de 40% chez Hatier, doublé au livre de poche, chez Folio et chez Flammarion.

Quand même! On voit que les français aiment leur président..

Ah, bah, il n'est pas le seul à avoir "souffert sur elle" (douteux... ).
J'ai galéré comme il faut pour le lire.

C'est là qu'on voit que les Français (et nous par la même occasion) sommes très influençables ! Et c'est une bonne chose. Au moins la Princesse de Clèves peut toucher un plus large public.

je ne l'ai jamais lu et j'ai l'impression qu'il va falloir que je le lise!
j'en ai entendu parler comme ca pendant mon année de seconde, de titre je connais et j'avais prévu de le lire pendant les grandes vacances ...
je crois que vous m'avez définitivement convaincue!

"Souffrir sur elle" ? Quel sens a t-il voulu associer à ces quelques mots ?

Il a voulu dire qu'il a souffert à cause d'elle. Enfin, j'imagine... je ne suis pas un expert en langage sarkozyste.

La polémique vient de ces mots :

"Dans la fonction publique, il faut en finir avec la pression des concours et des examens. L'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle ! En tout cas, je l’ai lu il y a tellement longtemps qu’il y a de fortes chances que j’aie raté l’examen ! »



Après, chacun y répond de sa verve. La seule chose qui compte pour moi, c'est que l'on retienne que c'est un grand livre.

C'est un très beau livre qu'il faut lire absolument en bon littéraire notamment sur le style d'écriture. Je pense que beaucoup pense que c'est en quelque sorte "cucu la praline" mais c'est aussi un héritage de l'histoire de la France. Dans ce que vient d'énoncer CHAP-LINE en reprenant les mots de Sarkozy c'est vrai que dans un concours attaché à l'administration on ne demande pas des questions sur la littérature mais il serait bon de le savoir pour sa culture générale. Malheureusement la culture n'est visiblement pas assez répandue et M. Sarkozy n'est point un modèle...
Je n'ai qu'un mot à dire prenez soin de ce chef d'oeuvre!

Un avis qui me donne l'envie de le lire pour ma culture générale.

Encore un classique qu'il serait bien de lire, surtout s'il est aussi beau que vous le dites.