Magali
Nombre de messages : 2506 Age : 31 Passion : Ressentir Coup De Coeur Livresques : La mante au fil des jours - Christine renard + J'irai cracher sur vos tombes - Boris Vian + Le Rêve - Emile Zola + L'insoutenable legereté de l'être - Milan Kundera Préférences Littéraires : Boris Vian, Emile Zola, Jean-christophe Grangé, Milan Kundera. Date d'inscription : 22/06/2008
| Sujet: [Poeme] Fatalité Lun 22 Juin - 15:17 | |
| commentaires et avis
Les yeux fermés, le cœur ouvert, je désespère.
Perdue là haut, je n’attendais que toi,
mes pensées se mêlant à mes rêves,
Mes rêves s’entrechoquant sous mes paupières.
Un jour tu viendras, tu ne seras plus cette ombre,
Qui du soir au matin m’accompagne dans le silence.
Je te sens, je te respire, mais tu n’es pas là.
Je t’attends, tu viendras, et lorsque ce jour arrivera,
Je t’enfermerais dans mon cœur
et mes rêves d’enfant deviendront réalité
quand tu me trouveras enfin sans peur,
heureuse dans mon doux linceul de pensées.
Je n’attendais que toi depuis des années.
Ephémère dans mon esprit, eternel dans mon cœur,
c’est toi que j’attends, ombre furtive qui s’enfuit
Comme la fumée s’échappe de mon cœur embrasé.
Un jour je te retiendrais, ne te lâcherais plus,
nous ne ferons plus qu’un car c’est toi,
c’est toi que j’attends, toi que j’aime
Cachée derrière mon rideau d’espoir.
Maintenant tu arrives, tu es là en bas,
Tu accoures vers celle qui n’attendait que toi.
Pâle, elle s’envole dans un froissement,
A tout jamais elle t’aimera mais ne sera jamais à toi ;
Tu déposes un baiser sur ses lèvres encore parme,
Et doucement elle s’enfuit.
Ni présente, ni absente, elle n’était qu’un rêve
Et toi une jolie phrase qui n’aura pas suffit. | |
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carrousel
Nombre de messages : 7 Age : 35 Passion : Ecriture Coup De Coeur Livresques : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates Préférences Littéraires : Fiction, Découverte Date d'inscription : 02/09/2009
| Sujet: Re: [Poeme] Fatalité Jeu 3 Sep - 0:16 | |
| Je trouve ton poème très bon! Pour ma part, je trouve que jusqu'à la dernière strophe il s'en dégage beaucoup d'espoir et tout à coup les dernières lignes font comme un réveil brutal. Douloureux donc... | |
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