Echecs et mat

J’ai toujours été un peu sauvage
Le cœur lacéré par les aléas de la vie.
Pendant longtemps, rien ne m’a souri
Méfiante et l’âme emplie de rage.

Je me nourrissais de ma solitude ;
Ma passion était ma seule amie
Mon seul espoir me retenant à la vie
Quand la douleur est mon habitude.

J’ai souvent eu ces envies suicidaires,
Trop obnubilée par la mort et le sang.
L’âme blessée et l’amour absent,
Dans la bouche, un constant goût amer.

Je vivais, comme un réel échec, ma vie
Celle que je n’avais pas du tout choisie
Et je m’enfonçais dans mon désespoir
Voulant mettre fin à toute mon histoire

Et, toi, le timide, sportif au grand cœur
Tu es arrivé en me faisant tellement peur.
Je fuyais ton regard pourtant protecteur
Et me complaisais dans mon malheur.

Mais j’ai fini par baisser ma garde après trois ans
Non sans difficultés. Ce n’était pas si marrant.
Et j’ai, enfin, appris à échanger puis à te parler
Même si c’était très loin d’être gagné

Evidemment que je me suis accrochée
A ces bras grand ouverts et accueillants
Que j’ai ignorés par excès de timidité
Sans savoir que rien ne serait comme avant

23/12/2008

Commentaires et Avis

J'aime bien ton poème qui permet de mieux te connaitre ; il est quand même très triste.