Le meilleur des mondes, Aldous Huxley.

Quatrième de couverture :
"Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
"Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.""


Mon avis :
Ce livre m'a fait me rendre compte à quel point j'appréciais la science-fiction. Bien que mon roman de science-fiction préféré soit, sans aucun doute, Crépuscule Ville de Lolita Pille, qui associe un esprit formidable à un talent extraordinaire. J'étais un peu réticente à l'idée de lire Le meilleur des mondes, au début. C'était une lecture que notre professeur de français nous a demandé, en parallèle avec notre séquence actuelle sur l'argumentation & Candide de Voltaire. Ayant le choix entre trois autres livres, j'ai pris celui-ci. Le premier chapitre est tout sauf intéressant : beaucoup trop de termes techniques le jalonnent & donnent envie de le jeter par la fenêtre tellement sa part d'ennui est importante. Cependant, après ce monstrueux chapitre, l'histoire commence peu à peu à se placer, à se définir, ne rendant l'intrigue que plus intéressante. C'est donc avec passion que j'ai continué à lire ce livre assez révolutionnaire dans son ensemble. Il fait la critique d'un monde futuriste dénué de sentiments quels qu'ils soient, où les humains n'ont plus de parents mais sont créés grâce à la science, où les enfants sont conditionnés à des jeux érotiques dès leur plus jeune âge, où personne n'appartient à personne, où le mariage est un terme quasi-inconnu, voire drôle, etc. Le roman s'essouffle peu à peu vers la fin : le dénouement est presque aussi ennuyeux que le premier chapitre, avec les termes techniques en moins. Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre, tellement particulier & qui décrit un monde utopique pour les uns, & cauchemardesque pour les autres...


Édition Pocket.
285 pages.

Ce livre me serait à coup sûr destiné ! Adepte de la science-fiction ; il propose les idées et les situations qui permettraient de me tenir en haleine et de me captiver du début à la fin. Je le notifie sur ma liste afin de le trouver dans ma librairie - ou ailleurs; le plus vite possible.

J'ai hâte de connaître ton avis à son sujet !

Tes rares commentaires sur le premier chapitre et la fin m'ont dissuadés de le toucher de près ou de loin x). Je prefere essayer Werber, qui je crois, est dans le même genre .

Jamais je ne toucherais Werber ! Sauf si on m'oblige. Mais ça ne me tente absolument pas.

On en parle tellement ! Comment ne pas y toucher ?

On a aussi beaucoup parlé de Da Vinci Code, ce n'est pas pour autant que je l'ai lu !

O_o Mais, mais, mais tu es une incuuuulte ! :O

Ben non, je sais à peu près de quoi ça parle & j'en ai beaucoup entendu parler. Si je ne savais pas de quoi il s'agissait, ok, tu pourrais le dire. Mais là non. >

Mdr, mais ça n'enleve pas le fait que tu l'as pas lu . Allez van, j't'en veux pas, on ne peut pas tout aimer . C'est comme Zola

Nous l'avons étudié en classe de première : personnellement, ce livre ne m'a fait ni chaud, ni froid, et je sais que dans ma classe, un certain nombre d'élèves ne l'ont même pas terminé. Ce livre est tout de même digne d'intérêt et offre une réflexion particulièrement poussée sur l'utopie. Je pense qu'il peut être intéressant de le lire en même temps que 1984.

Je compte les lire, d'ailleurs. Cela fait un moment que j'y pense, lorsque j'aurai abouti à la dernière page des deux prochains livres, je m'y plongerai

Ce livre est sur ma liste de fevrier

Moi de même.

Ce livre est une pure merveille ! Je suis étonnée de ne pas avoir donné mon avis plus tôt ! Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est un peu dans le même style que Fondation, que je viens de commencer. La création d'un monde parfait où le malheur n'existe pas, une légère histoire sur la passion & l'amour qui n'existe plus dans ce "monde" apparemment utopique, où, comme Maxime le dit si bien, chaque individu est formaté à sa tâche. Il y a la notion de liberté et de bonheur, mais Le Sauvage montre avec ferveur que ce meilleur des mondes est un monde ennuyant et lassant, d'où l'on ne peut echapper que par la drogue ''innofensive"

Un très bon livre, je n'en rajoute pas plus, maxime a deja tout dit !

Je suis tombée dessus par hasard (enfin pas vraiment en fait^^) pendant les vacances, alors que je cherchais un livre à lire dans les livres de mes parents.
Je suis toujours en train de le lire, mais je le trouve vraiment très intéressant.
J'ai vraiment beaucoup aimé le premier chapitre, où l'on présente la manière dont sont créés les enfants et dont ils sont éduqués. C'est terrifiant et interpelant.
Il va falloir que je continu m'a lecture, parce qu'il est très intéressant et parce que si certains l'ont étudié en français, c'est que je peu le mettre dans un paragraphe argumentatif (et j'ai des contrôles communs la semaine prochaine. Et en français on aura une argumentation sur l'altérité).

Un coup de coeur ce livre, contre utopie poignante. Ce livre m'a abasourdi, pourquoi avec ce bonheur omniprésent je sais que je me sentirais mal dans un tel monde... Sans lecture.... Sans libre arbitre... Où tous appartient à tout le monde. En faite, ce que je trouve poignant c'est l'absence d'humanité dans ce monde : tous sont semblables, se ressemblent.

Ce monde-là me fait penser à une sorte de fourmillière ou une ruche par son déterminisme à la conception. Ensuite l'individu est conditionné par "leçons hypnopédiques". Tout le monde appartient à tout le monde. Les Alphas, les Bêtas, les Gammas, les Deltas et les Epsilons tiennent leur place avec pour résultat une grande stabilité de la société censée être LA condition du bonheur. Mais à quel prix ? La disparition de l'art ? De la science ? Des sentiments ? La sensation remplace dans ce monde le sentiment qu'il n'y a plus aucune raison de ressentir. Si le moral dérape tout de même, le "soma" est là, quelques grammes suffisent. Les filles sont "pneumatiques"... Les "exercices malthusiens" servent de contraception et permettent la libération sexuelle à outrance. Les individus gammas, deltas et epsilons sont "bokanovskifiés". C'est un monde où ce sont les "sauvages" qui lisent Shakespeare. Par certains côtés, un roman prophétique donc.

Le roman est facile à lire et m'a beaucoup plu.

Voici mon avis personnel :

S'il est vrai que je n'ai pas vraiment accroché au début du livre à cause des descriptions scientifiques qui paraissent plutôt compliquées, j'ai finalement beaucoup aimé cette histoire tant elle est effrayante et pourtant réaliste à la fois. Aldous Huxley pourrait presque être considéré comme un visionnaire avec Le meilleur des mondes. Car si les gens qui constituent cette société futuriste paraissent heureux, cela fait quand même peur, et plus on regarde autour de soi plus on réalise qu'une telle société pourrait en effet exister un jour. Les protagonistes de cette histoire sont conditionnés dès leur enfance, ce qui n'est pas sans faire penser à la propagande qui existe dans certains pays, ou même encore à l'influence de l'état dans l'éducation. En outre, la façon dont la sexualité est traitée fait également penser à ce qu'il en est aujourd'hui. Les gens couchent avec tout le monde, indépendamment des sentiments qui de toute façon n'existent pas dans cette société. Amour, passion, tristesse.... Le conditionnement et les doses quotidiennes de "soma" évitent que les gens puissent réfléchir et ressentir quoi que ce soit, et la solitude est bannie, voire même considérée comme anormale, puisque de toute façon "chacun appartient à tout le monde". Cette société déshumanisée est certes abjecte, mais on a quand même l'impression de s'en rapprocher au fil du temps, et c'est en cela qu'Aldous Huxley passe pour un visionnaire.

En ce qui concerne l'intrigue du livre, elle est très prenante elle aussi. On est vite transporté par l'action. J'ai notamment aimé le personnage de Bernard, car si on a l'impression qu'il s'agit d'un contestataire au début de l'oeuvre, on réalise peu à peu qu'en fait, il ne cherche rien d'autre que d'être intégré voire même admiré par les autres. La façon dont il joue de sa soudaine célébrité est aberrante et pourtant compréhensible. Le Sauvage est lui aussi très intéressant, car il représente tout ce que les autres ne sont pas : Le monde primitif où le naturel et le ressenti sont mis en avant. La façon dont il est traité par les autres est certes scandaleuse, mais elle représente bien le voyeurisme malsain qui se trouve dans de nombreuses sociétés.

Le meilleur des mondes est donc un livre que je vous recommande vivement, notamment si vous aimez les dystopies, car il est bon après lecture de se demander si l'on peut tout sacrifier au service du bonheur et de la "stabilité".

Je n'ai absolument pas eu le temps d'avancer dans ce livre, ayant travaillé tout hier, même cette nuit. Mais, je n'arrive pas vraiment à entrer dans l'histoire. j'en suis au chapitre 6 et je lis un peu par habitude, sans en retirer un réel plaisir. Juste pour savoir où va l'auteur... j'espère que la suite me plaira autant qu'a toi ?

Moi c'est surtout le début qui m'a dérangée, avec la visite du centre. J'ai trouvé ça long, même si d'un certain côté c'est indispensable pour comprendre le fonctionnement de cette société. A partir du moment où il est question de Bernard et de Lenina j'ai assez accroché. Quand arrive l'histoire du Sauvage, un peu moins peut-être. Par contre je ne cache pas que j'ai préféré 1984!

J'ai ressenti la même sensation que toi, candy. Les premiers chapitres sont un peu lassants, mais j'ai tout de suite compris la nécessité de mettre en place l'organisation de la société et de nous présenter ses différents rouages. Après, tout coule de source, et on est très rapidement emporté dans l'histoire.

Tout l'ordre social serait bouleversé si les hommes se mettaient à faire les choses de leur propre initiative. Dés que l'individu ressent, la communauté est sur un sol glissant. L'indépendance n'a pas été faite pour l'homme, elle est un état antinaturel, elle ne mène pas en sécurité jusqu'au bout."

L'auteur

Aldous Leonard Huxley est un écrivain britannique, né en1894 à Godalming (Royaume-Uni) et mort en 1963 à Los Angeles (États-Unis).

Auteur de 47 livres, il a travaillé sur l'évolution sociale des hommes, parfois contenant ses pensées religieuses et philosophiques. La drogue fut aussi pour lui, une grande source d'inspiration, comme ici, dans ce livre mais aussi dans le dernier : L'île.

Quatrième de couverture

Les expérimentations sur l'embryon, l'usage généralisé de la drogue. Ces questions d'actualité ont été résolues dans l'État mondial, totalitaire, imaginé par Mous Huxley en 1932. Défi, réquisitoire,
anti-utopie, ce chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation a fait de son auteur un des témoins les plus lucides de notre temps. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce
titre.Présentation de l'éditeur :

Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'œuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps. Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.

D'autres ont classé ce livre dans les dystopies : le pire.. et je serai assez proche de cet avis, car c'est un avenir bien triste et morne que peint l'auteur... une vie de plaisir, certes mais tellement réglementée, tellement fade, face à la beauté de celle des sauvages !

L'histoire

Le livre commence par une présentation assez complexe d'un établissement : le centres de conditionnement et d'incubation ! qui se révèle être la base du système actuel des naissance... et affreusement terrifiant. Imaginez un monde où les futures mères seraient des bocaux, où les mois
de croissances se résumeraient à une série de conditionnements et autres expériences presque barbares pour faire de vous un être en accord parfait avec votre caste. Endoctrinement. génétique bafouée, et embryons torturés. Voilà ce que voyait l'auteur de notre avenir. Cela fait froid dans le dos.

La suite est guère plus envoutante... un monde où la consommation est la seule loi : dépenser. jeter,
consommer, encore, encore. Et, là, j'ai eu la vague sensation de toucher un peu notre société actuelle, où pour exister il faut posséder le dernier téléphone hightech, l'écran plasma 159000 pouce dans son salon et surtout le faire savoir à ses voisins ! arf...

Les castes sont créés pour déterminer le rôle de chacun, et dès la naissance, un homme est conditionné pour servir les autres. Outres des lois précises et un ordre établi, le moyen de réduire les humains à cet esclavage est un drogue : le soma ! ils en consomment tous, du matin au soir, et sont même rémunérés avec. Cela leur fait oublier leur vie. Cela leur donne une illusion de bonheur, de plaisir. Effarant.

Mais le livre ne se réduit pas à une unique description d'un monde sois-disant meilleur, il montre l'évolution de quelques hommes dans ce dernier. Les doutes de Bernard, et surtout, la vie de John, un sauvage qui va découvrir la vérité sur de monde dont il ne pensait que du bien !

J'ai trouvé ce livre difficile, peut-être parce qu'il montre ce que nous pourrions devenir ? mais après quelques jours de réflexion, je dirai que c'est un livre magnifique.

Le style

Le livre n'est pas dénué d'une certaine pointe d'humour, qui permet d'aborder des thèmes très virulents et inquiétants en les masquant sous une belle parodie, et des allégories follement sympathique. C'est brillant de la par de l'auteur.

Les personnages sont assez bien décrits, complets, on peut donc aisément les visualiser et presque
s'identifier. chacun amenant une version précise des castes et montrant bien le pouvoir de l'endoctrinement.

Bref, c'est bien écrit, même si je n'ai pas trop apprécié l'ensemble au cours de la lecture, je
dois reconnaitre que l'auteur est bourré de talent.

Au final

Un œuvre à découvrir, pour la vision effrayante d'un avenir probable !

C'est une très bonne fiche de lecture, qui il me semble reprend les divers avis précédemment postés sur ce sujet. Nous sommes tous d'accords à propos de ce livre, Le meilleur des mondes.